Il semble bien loin cet archipel dans l’océan Indien et pourtant, Mayotte, département français est dans tous les coeurs depuis ce samedi 14 décembre, jour où le cyclone Chido avec des vents à plus de 220 km/h, a tout emporté sur son passage.
A ce jour, le bilan fait état de 35 morts et 2 500 blessés. Les dégâts sont considérables sur cet archipel et département le plus pauvre de France.
Ce lundi 23 décembre a été décrété journée de deuil national pour les victimes du cyclone Chido à Mayotte. Comme dans chaque établissement public, une minute de silence a été respectée à 11h comme devant l’hôtel de ville de Montceau-les-Mines.
Présents sur le parvis, Amina Ahmed, Jean-Paul et Nadja, des Mahorais.
Amina est aujourd’hui plus sereine depuis qu’elle a pu entrer en contact avec sa famille sur l’archipel. « J’ai deux frères qui sont là-bas et pendant près d’une semaine, je n’ai eu aucune nouvelle. Maintenant, je sais qu’ils sont en vie, que toute la famille va bien. Un de mes frères a été blessé au pied par les tôles qui se sont envolées mais ils n’ont plus rien, tout est dévasté. Pendant le cyclone, ils se sont cachés sous le lit. Heureusement, les enfants étaient chez une tante, une maison en dur » raconte-t-elle. « Ils sont au village de Majicavo dans la commune de Koungou ».
Jean-Paul a passé 25 ans à Mayotte. Il est arrivé en métropole en 2007 pour favoriser les études de sa fille. « J’ai fait une demande à la Croix Rouge pour faire partie des volontaires et partir à Mayotte pour aider les Mahorais » explique-t-il. « Je peux aider socialement, je connais leur langue » ajoute-t-il. Il attend une réponse.
J.B.
