Le conseil municipal de Saint-Vallier n’a pas voté le voeu présenté par Thierry Mallot. « L’hôpital n’est pas votre problème » regrette l’élu PS.
En fin de conseil municipal ce mercredi 13 février 2019 à Saint-Vallier, Thierry Mallot, conseiller municipal PS « Un autre visage pour Saint-Vallier » a émis un voeu à propos de l’hôpital de Montceau situé sur la commune de Saint-Vallier. Une situation géographique qui prend toute son importance dans ce voeu.
L’hôpital est un vrai casse-tête, un vrai problème tant il est soumis à la bonne volonté de l’agence régionale de sante (ARS) et depuis la fermeture de la chirurgie en mai 2018, élus, syndicats et population sont inquiets quant à son devenir.
Une force de propositions
Alors pour bien cerner toute cette complexité et, surtout, pour mieux y apporter des réponses, Thierry Mallot « propose aujourd’hui la création d’une commission municipale dédiée au devenir de notre centre hospitalier pour agir plus que pour réagir ».
Il espère ainsi regrouper les informations, ne plus être dans l’attentisme, de proposer, de structurer une réponse intra municipale. « Je vous propose de passer à l’offensive et de créer une structure qui sera force de propositions et d’analyses pertinentes ».
Thierry Mallot, le Don Quichotte valloirien qui s’en va combattre avec, espère-t-il, le conseil municipal à ses côtés, ce dinosaure de la santé publique.
De prime abord, l’idée est sensée, une municipalité qui défend son hôpital sur sa commune. « Soyons force de proposition, innovants et ambitieux » termine Thierry Mallot.
Thierry Mallot bien seul
Déjà, il n’est pas possible de créer une commission « mais un groupe de travail » rétablit Alain Philibert. Le maire, son premier adjoint, Richard Taiclet, Martine Durix et Denis Beaudot de l’opposition sont dubitatifs. A quoi ça va servir ? « Je ne crois pas trop à la mise en place d’une commission » précise Richard Taiclet.
Quand on sait que ni le Codef, ni les maires de Montceau, Sanvignes, Saint-Vallier et Blanzy ne sont parvenus à rencontrer le directeur de l’ARS, « comment un groupe de travail pourra-t-il infléchir les décisions de l’ARS ? » demande Alain Philibert.
Thierry Mallot tombe de haut lui qui pensait que l’hôpital ferait l’unanimité, qui espérait que « Saint-Vallier était plus courageux, plus ambitieux ». En somme, analyse-t-il, « vous refusez ce voeu parce que l’hôpital n’est pas votre problème. Je suis persuadé qu’on peut avancer, qu’on peut le faire ».
Il n’y a pas eu de vote. Il a été décidé que les responsables de groupe se réunissent avant de se prononcer.
Jean Bernard