Communiqué du CODEF.
Le Copermo*, il dit quoi ?
Le confinement va se poursuivre : malgré cela nous portons toujours plus haut et plus fort nos revendications pour un service public de santé de proximité avec des soignant-e-s qui ne sont pas seulement applaudi-e-s mais considéré-e-s, avec donc des augmentations de salaires, avec des hôpitaux qui ont les moyens de fonctionner, qui assurent la sécurité des soignant-e-s !
Pour prendre le pouls de la situation de notre Hôpital le Codef vient d’adresser à l’ARS de Bourgogne Franche-Comté un courriel, à l’heure où notre Président de la République ne parle que de plan massif d’investissement pour nos hôpitaux.
Le Codef interroge son Directeur Général : « …pourriez-vous nous dire si, comme antérieurement prévu en mars, le Copermo a statué sur les plans d’économies envisagés pour notre Groupement Hospitalier de Territoire ? Et plus particulièrement pour le CH de Montceau les Mines. »
Dans la période présente, la réponse est attendue par une population qui, « grâce » au confinement a pris la mesure de l’importance de ce bien commun.
* Depuis le 11 décembre 2012, le Comité Interministériel de Performance et de la Modernisation de l’offre de soins remplace le Comité National de Validation des Investissements et le Comité des Risques Financiers. Le COPERMO a été mis en place par Marisol Touraine afin de valider et de suivre les actions proposées par les Agences Régionales de Santé. Les autres objectifs du COPERMO sont de sélectionner et de prioriser les projets d’investissements nécessitant un financement de l’État et d’assurer
le suivi des établissements en difficulté. Ça c’est le discours officiel, mais en réalité, toutes les « recommandations » édictées par le Copermo pour notre Hôpital depuis 2015 se sont traduites par des désinvestissements successifs : fermetures de services et de lits sans compter les suppressions de postes allant de pair. Curieuse façon de “suivre les hôpitaux en difficulté” en réduisant petit à petit leur capacité d’offre de soins.
Pauvre Codef, toujours à faire cavalier seul et à contre-courant.
Tous les hôpitaux se décarcassent pour sauver les patients atteints de cette terrible maladie et pendant ce temps-là, quelques individus isolés tentent de faire parler d’eux.
Demain, ces animateurs locaux inventeront sûrement autre chose pour faire croire qu’ils sont encore dans la course.
Mais personne n’est dupe!