L’information n’est pas encore officielle mais l’hôpital devrait recevoir 13.6 M€ en compensation de la fermeture de la chirurgie.
Où fallait-il être à Montceau-les-Mines entre le conseil municipal qui a eu lieu mardi 20 février avec l’adoption du budget primitif 2018 et la réunion de Montceau ma vie, ce jeudi soir à la salle polyvalente de la piscine?
Probablement et à l’un et à l’autre mais pour les bonnes informations, tout l’intérêt se trouvait à Montceau ma vie quand madame le maire a pris la parole après les explications de Lionel Duparay justement sur le budget 2018.
Devant ses amis, Marie-Claude Jarrot a tenu à apporter des précisions sur l’avenir de l’hôpital, sujet ô combien sensible ces derniers temps avec l’annonce de la fermeture de la chirurgie alors que tout le monde se bat pour la conserver.
« Vous avez admis la suppression de la chirurgie » déclarait Laurent Selvez mardi au conseil municipal, s’adressant à Marie Claude Jarrot. Il n’avait pas tort car sans le dire encore d’une manière affirmative, la première magistrate avouait: « Je crois qu’on perdra la chirurgie ». Fallait-il croire au miracle? Tout est possible, même en politique mais suite à l’entrevue avec le conseiller santé du Premier ministre en présence de MC Jarrot et du député Raphaël Gauvain, les dés étaient jetés. La chirurgie fermera, son personnel reclassé et des compensations, sans refermer totalement la plaie, atténueront la douleur.
Dans un premier temps, l’hôpital conserve les urgences et le SMUR. On le savait. Mais, d’après un médecin présent dans la salle, « des urgences sans chirurgie, ce n’est pas possible ». La mort des urgences serait-elle déjà programmée sans qu’on veuille le dire? D’autant que, rappelait-il: « On a laissé partir des chirurgiens de valeur. Je sais de quoi je parle ».
Parce que déjà de vraies urgences, il n’y en a pas. Reprenons le cas de l’infarctus. De jour, le patient est héliporté à Dijon ou Chalon. Impossible de nuit, l’héliport n’est pas éclairé. « Il le sera bientôt’ affirmait madame le maire. Et par la suite, selon l’urgence de l’urgence, « le SMUR dirigera le patient sur Paray-le-Monial, Le Creusot ou Chalon ».
« Mais que traitent les urgences? de la bobologie » reprenait le praticien. « C’est tout de même 23 000 passages par an » ajoutait MCJ. Une rage de dent, un mal de tête, une température élevée… la fracture d’un bras.
Plus de chirurgie mais une compensation financière. « Nous allons (l’hôpital), recevoir 13.6 M€ en 2018, mais attention ce n’est pas acté » s’empressait de préciser le maire. « Pas pour effacer la dette de 18 M€ ». Les 13.6 M€ devraient être répartis, un peu pour la dette quand même, des travaux et les fournisseurs.
Un hôpital sans chirurgie, est-ce encore un hôpital?
Jean Bernard
Ce n’est plus une couleuvre que l’on veut nous faire avaler mais un anaconda. Un praticien expérimenté explique la non faisabilité de ce qui est prévu mais tant pis on le fait quand même.
Le baratin sur l’hélicoptère ne me plaît pas du tout dans le sens où il ne décollera pas si la météo est capricieuse. Piste éclairée ou non.
He blabla et blablabla .Sauvons nous de cette ville .
Tout ferme tout. Qui peux dire le contraire.
Ha bientôt un cinéma . Avec ça ,si aussi une maison médical mais sans docteur. LA misère.