Grosse menace sur les urgences de nuit de l’hôpital de Clamecy, les Élus, les commerçants et les habitants se révoltent.
Une quarantaine de maires, Clamecy et villages voisins, élus communautaires entendent rendre leur mandat, les lettres de démissions sont prêtes et seront envoyées jeudi au Préfet. On ne plaisante pas avec les urgences à Clamecy. On ne barguigne pas.
Ce soir une réunion aura lieu à l’hôpital. Une manifestation est prévue demain à l’appel de la coordination de défense des urgences. Les rideaux des commerces sont baissés. Les commerçants sont conscients de l’impact négatif sur la vie de la cité de la fermeture des urgences de nuit, puis ensuite de la dégringolade de l’établissement. Déjà amplement commencé depuis une bonne décennie.
Il y a dix ans il y avait déjà eu bataille avec menace de démission pour lutter contre la fermeture de la maternité, puis de la chirurgie.
Cela préfigure les issues de nombre de conflits semblables dans toute la France et en particulier dans le bassin minier.
Leçon tirée par les élus concernés à l’époque et maintenant, rester unis quelles que soient les tendances politiques. « Quelles que soient nos opinions politiques, nous sommes tous d’accord pour défendre l’hôpital public, explique Claudine Boisorieux, maire (divers gauche) de Clamecy.
« Les marronniers » de la presse reprennent, reprendront, dans toute la France, la chronique attendue des luttes et déceptions des collectivités voulant défendre un service santé de proximité.
Gilles DESNOIX