52 millions d’euros dépensés pour le muséoparc d’Alésia alors que, selon Franck Ferrand, le site d’Alésia n’est pas situé au bon endroit !
Dans les années 1860, Napoléon III décide que le site d’Alésia se situe sur la commune d’Alise-Sainte-Reine. Ce choix a été fait à cause de la ressemblance des noms et suite à des fouilles concluantes qui ont fait ressortir des structures militaires et des centaines d’armes romaines et gauloises.
Mais ce choix n’a jamais fait l’unanimité car d’autres communes se sont toujours revendiqués comme étant le site d’Alésia.
En 1960, André Berthier, archiviste paléographe, conduit des fouilles à Tiddis, en Algérie. Ayant du temps de libre à cause de la guerre qui perturbe son travail, il se met à se passionner pour Alésia. Pour trouver le bon site, il développe la méthode du portrait robot. D’après le récit de Jules César, il trace les plans du lieu uniquement par ses descriptions, celles-ci étant toujours très précises. Puis il a posé son plan sur toutes les cartes d’état-major du centre-est de la France jusqu’à ce que ça coïncide.
Et il a ainsi trouvé l’endroit parfait, Chaux-des-Crotenay dans le Jura, qui correspond parfaitement à la description de Jules César du site d’Alésia.
En 1962, il se rend sur place et trouve de nombreux vestiges qui confirme son hypothèse.
Depuis, il a mené toute sa vie un combat pour faire reconnaître ce site comme le véritable Alésia.
Vous trouverez plus d’information sur l’association qui a repris cette cause : http://www.archeojurasites.org/bienvenue-1-1.htm