Fort de son titre de champion de France 2022 obtenu lors du week-end de la Pentecôte, l’orchestre Passion Bourgogne a été l’invité d’honneur du 47ème festival des batteries-fanfares de Haute Savoie le week-end dernier à Combloux (1000 mètres d’altitude).
Un programme chargé dans un cadre magnifique, au pied du Mont-Blanc.
Le samedi soir, le concert a affiché complet avec 600 spectateurs. La première partie rassemblait Passion Bourgogne, la batterie-fanfare de Combloux, les classes de CE2, CM1 et CM2 de la commune et trois jeunes acteurs.
Les CE2 étaient en formation chorale et les CM1 et CM2 jouaient tous d’un instrument apprit dans le cadre des cours de formation musicale de l’école. Le spectacle musical s’appelait « La perle du Mont-Blanc », surnom mérité de ce village savoyard. Il était dirigé par Jean-Jacques Charles, chef de la musique des Gardiens de la Paix à Paris.
Passion Bourgogne a assuré la seconde partie du concert où il a notamment interprété les morceaux qui lui ont permis d’être sacré champion de France à nouveau. Des jeux de lumières et une présentation originale autour d’une histoire fantastique tout au long du concert ont ravi le public, la soirée s’est clôturée sur des acclamations et une standing ovation.
Le dimanche matin, un grand rassemblement a réuni les 17 batteries-fanfares présentes pour un défilé, suivi d’ un morceau commun dans le cœur du village ; la matinée s’est terminée par une aubade de Passion Bourgogne.
Le midi, l’orchestre a été accueilli dans la cour d’un chalet pour un barbecue géant. Une des formations présentes leur a ensuite réservé une surprise : une petite aubade ainsi qu’une démonstration de cor des Alpes, spécialement à leur attention.
L’après-midi, un mini-concert de Passion Bourgogne a ouvert le festival, lors duquel on a ensuite pu écouter chacune des formations présentes.
Si le week-end a été bien rempli, la météo, le paysage, et surtout l’accueil formidable reçu sur place ont enchanté les musiciens qui ont tous eu du mal à redescendre des cimes des Alpes.
Bravo à ces musiciens
Plusieurs fois champions de France et encore dernièrement en Bretagne
Ces* héros * n ont jamais été reçu pour une reconnaissance de leur travail par la municipalité
Je trouve cela méprisant pour eux de la part de la municipalité…….
Je suis tout à fait de votre avis.
Cette formation musicale est sensationnelle
Que fait la mairie pour la valoriser ? Rien !
C’est sûr qu’on ne peut pas être partout s’occuper des cyclistes et rendre hommage à une société de musique championne de France.
Chercher l’erreur.
En fait cela dépend de pleins de paramètres : siège social, nombre de musiciens originaires ou habitants à Saint-Vallier ou alentours proches, essence utilisée pour les répétitions et les concerts (car nous sommes dans le début de la fin de l’abondance énergétique, il y a donc un effet de compensation), relativisme artistique (c’est de la batterie-fanfare (aucun sous-entendu, juste la place relative des niveaux artistiques nécessaires pour chaque esthétique, exemple de ce que je connais mieux : on ne mélange pas les essais philosophiques avec les romans sérieux ou les romans de gare ou la poésie, être champion du roman de science-fiction n’est pas la même chose que le champion de l’essai philosophique, cela ne demande pas la même quantité de connaissances et de complexités conceptuelles, Guy Debord pense plus loin et plus complexe que Isaac Asimov)), besoins pour chacun (tous les habitants, et pas forcément les « meilleurs » qui ne donne pas un droit de préemption, tout le monde a donc le droit de vivre chez soi : il y a des habitants et des usagers à Saint-Vallier comme partout ailleurs) en fonction des infrastructures disponibles et des moyens financiers pour les entretenir, en fonction en effet des priorités sportives, artistiques ou techniques, etc….etc…… (Attention, je fais une généralité, je ne dis pas que pour ce cas précis, les meilleures décisions sont prises car je ne connais pas l’ensemble du dossier ni tous ses paramètres (il serait bon de les mettre sur la table en toute honnêteté et transparence), je dis juste qu’il faut regarder tout le reste, tout ce qui existe, tout ce qu’il y a autour, toutes les finances, les participations, les compensations, les rééquilibrages, etc….etc…..), je parle donc en « universitaire ».
Vivre en société de besoins différenciés sans que chacun défende en priorité sa préséance pour tenir compte d’autrui quelque soit son « niveau » (néanmoins en invitant les « mauvais » à s’améliorer, tout n’est pas forcément relatif non plus) est extrêmement et redoutablement complexe. Rien n’est blanc ou noir.
Philo
Vous avez un QI de 200 ou tout simplement celui d un poisson rouge
La remarque, que j’ai faite concerne une *equipe*
dont le siège se trouve à Saint vallier, ces gens ont un parcours quasiment unique avec des subventions ridicules au regard d autres associations dont on attend toujours un résultat, qui se fait attendre depuis des décennies et ,pour ma part, j aimerais savoir où va cette manne financière
Cette * équipe * de musiciens mérite largement une reconnaissance de la municipalité
Pas besoin d en faire un traité philosophique
Si cela était tout simplement du 2ème degré, excusez moi ,je ne l’ai pas perçu ainsi
C’était bien du 2ème degré et toujours l’invitation à regarder les choses de très haut pour observer l’ensemble du Vivant, et pas seulement le groupe infraculturel. Et faire un « traité philosophique » m’est une déformation professionnelle lorsque des suggestions inspirantes sont écrites sur ce blog et invitent à réfléchir ensemble. (Je ne fais toujours que réagir en second lieu).
Les réponses plus complètes et illustrées sont dans « La lutte pour la reconnaissance » de Axel Honnett et « La société du spectacle » de Guy Debord. Nous en avons là un des exemples.
En quoi est déterminé le « mérite »? Qui doit reconnaitre qui et au fond pourquoi et dans quel but en fonction de quels moyens (je vois que la ville de Saint-Vallier a 9000 habitants et un budget de 8,847 M d’euros en 2020 : https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/flux.ex?_flowExecutionKey=e1s4&_eventId=chiffrescles&critereDeSelection.nomCol=SAINT-VALLIER ce qui n’est pas une somme très importante au regard des charges)? Quelles seraient les disciplines qui mériteraient reconnaissance avant les autres? Pourquoi courir après les « médailles »? Tout être humain ne doit-il pas être reconnu autant que tel autre rien que parce qu’il est vivant dès lors qu’il se comporte avec respect vis à vis de tous les autres? En quoi les mairies seraient-elles les organismes prioritaires de la « reconnaissance » et du « financement »? (il y a les journaux, les télévisions, les mécènes et « surtout la reconnaissance intérieure de sa propre réussite permettant de devenir autonome en se passant du regard d’autrui » (Guy Debord)).
Lorsque nous aurons transcendé le « principe de compétition » et donc toutes ses conséquences et ses comportements satellites, nous irons alors vers une meilleure sauvegarde de notre espèce. Car dans la « compétition » et le besoin de « reconnaissance » qui va avec, il y a toujours un « vaincu » (Albert Jacquard).
Les meilleures décisions seront celles qui permettront un équilibre en ne laissant personne au bord de la route. La compétition est nécessaire seulement dans le cadre d’une exploration hautement technique et technologique et de conquérance de l’inconnu dans un cadre strict de non danger de l’échec, toute autre forme de compétition et de concurrence est un pur « spectacle ».