La chronique de Charles Landre, conseiller municipal du Creusot et conseiller communautaire de l’opposition.
« Je refuse la scandaleuse augmentation du tarif
de l’eau voulue par la gauche ».
A l’heure où nombre de français souffrent de la hausse des tarifs de l’énergie, et alors même que l’année dernière les impôts locaux ont déjà été augmentés par la CUCM, le budget 2022 qui sera proposé la semaine prochaine prévoit une augmentation de 2,2% du tarif de l’eau.
J’ai été le seul à prendre la parole en conseil pour dénoncer cette mesure scandaleuse.
Une nouvelle fois on veut faire payer aux habitants la conséquence de choix politiques désastreux.
En effet, alors que la gauche avait souhaité la poursuite d’une délégation de service public avec Veolia, elle s’était engagée sur deux points: le maintien des tarifs de l’eau et l’amélioration de la performance du réseau (c’est à dire du volume d’eau qui arrive effectivement aux habitants) qui se dégradait déjà.
Ces engagements n’ont pas été respectés.
Le taux de remplacement du réseau est notamment passé de 1% (il faut théoriquement 100 ans pour réaliser l’ensemble des travaux) à 0,47% lors du dernier rapport sur l’eau (et théoriquement 212 ans de travaux).
Cet échec devient aujourd’hui la justification pour augmenter le tarif de l’eau.
La politique de cette majorité patchwork aux convictions changeantes, un coup macroniste, un coup socialiste, un coup communiste, n’a qu’une variable d’ajustement : le contribuable.
Leur ligne politique va toujours dans la même direction, celle qui consiste à augmenter la charge financière qui pèse sur les ménages.
Ainsi, alors que le SMIC (et seulement le SMIC) augmente de 2,2% pour compenser l’inflation, les élus de la CUCM en annulent immédiatement le bénéfice en faisant le choix d’augmenter le tarif de l’eau. C’est inadmissible et profondément indigne.
Alors que nombre de français peinent à vivre dignement de leur travail on ajoute encore de la charge à la charge. Car ceux qui paieront le coût de cette mesure ce sont d’abord les travailleurs modestes, les familles, les petites retraites et les jeunes. Ceux pour qui chaque euro compte.
Je refuse cette nouvelle imposition déguisée qui est un énième symptôme de ce mal qui ronge notre pays. Celui qui consiste à ne jamais mesurer l’efficacité des politiques publiques, à justifier toutes les croissances des dépenses et à faire payer les échecs aux Français par des formes nouvelles d’imposition.
C’est totalement à l’inverse des valeurs que je défends. Notamment la revalorisation du travail, la justice sociale et le respect des engagements.
A l’heure où le débat public, à l’aube de l’élection présidentielle, peut paraître parfois abstrait ou éloigné des préoccupations des Français, nous sommes, avec cette mesure, devant un choix qui nous concerne tous.
Mercredi prochain (NDLR : vote du budget au conseil communautaire), je m’engagerai contre cette nouvelle hausse et j’engage tous les élus qui partagent ces préoccupations à le faire. Cela me semble essentiel.
La gauche ne sait faire que ça, venir piquer dans nos porte monnaie en créant de nouveaux impôts et en augmentant nos charges, et après elle s’étonne que les Français ne veulent plus voter pour elle. Je croyais qu’elle était là pour défendre les intérêts des plus pauvres, mais ce sont les leurs qu’elle défend. (…)