membre du PGE – Sections Bassin minier et Bassin creusotin –
Lidl : les salariés le disent « On est mal, patron !
On est mal ! »
Pour la première fois les personnels du groupe Lidl ont eu recours au droit grève le 7 février pour obtenir des augmentations de salaires. Suite aux négociations salariales le groupe propose 1,2 % d’augmentation alors que l’inflation est bien au-delà (+1,8% hors tabac). Les grévistes demandent également de meilleures conditions de travail avec du matériel aux normes ainsi que la réduction de l’indice de performance et se mobilisent contre l’ouverture systématique du dimanche.
C’est en faisant pression sur les fournisseurs, mais aussi et surtout sur le nombre de salariés, la politique salariale que Lidl peut se targuer « de pratiquer des prix bas ». Les salariés sont donc les premières victimes de cette politique.
La polyvalence des personnels poussée à l’extrême, combinée au manque d’effectif, provoque un épuisement généralisé des équipes qui est à l’origine de plus en plus.
Pourtant quand on creuse un peu, on s’aperçoit rapidement que pour le grand patron de Lidl il n’y a pas de limite. Le classement Forbes des milliardaires pour 2023 nous apprend que M. Dieter Schwarz, fondateur de Lidl est l’homme le plus riche d’Allemagne avec une fortune estimée à 38,5 milliards de dollars, malgré une petite baisse depuis 2022 (47,1 milliards) justement due aux choix managériaux des directions.
Les communistes des sections du Bassin creusotin et du Bassin minier, apportent leur soutien et expriment leur solidarité aux salariés de Lidl dans leur lutte pour obtenir de meilleures conditions de travail, une augmentation des salaires et des embauches, ainsi que la réduction de l’indice de performance.
Photo archives d’une grève en décembre 2021 à la plateforme Lidl sur la zone Coriolis.
