C’est un dimanche un peu particulier que les gilets jaunes du Magny ont vécu ce 12 mai. La veille, pour être sûrs de ne pas avoir de problème avec les autorités de l’Etat, ils ont démonté le barnum et évacué la caravane.
Un emplacement désert comme il l’était en décembre avant leur arrivée. C’est là que les gilets jaunes ont poursuivi leur quête de la reconquête du pouvoir d’achat notamment. Là, où, tous les jours, ils venaient, se retrouvaient et refaisaient le monde.
Certes, le mouvement du 17 novembre 2018 a pris du plomb dans l’aile mais au Magny, un noyau demeure. Il s’est même enraciné.
Alors le démontage du barnum allait-il mettre fin à l’aventure, obliger les gilets jaunes à retourner chez eux, à reprendre leur vie d’avant, à ne plus se voir, ne plus se rencontrer ?
Les gilets jaunes sont peut-être sans barnum, ils ne sont pas sans foi. Ce dimanche midi, l’emplacement reprenait vie. Dans l’après-midi, avec seulement quelques chaises et une table, ils ont repris leurs habitudes. « On ne lâche rien » disent-ils en choeur.
Jean Bernard
Changez pas…. le ridicule ne tue pas. Moi je propose un referendum: pour ou inter la poursuite de votre mouvement….. et je le frotte les mains à lavance
Epicurien pourriez vous écrire en Français ou au moins avoir le courage de vous relire . Vous avez raison heureusement que le ridicule ne tue pas sinon nous n’aurions pas la chance de lire votre prose !! Sachez que je suis gilet jaune au plus profond de mon être et cela personne ( pas même vous ) ne pourra le démonter !!!
Frères et sœurs Gilets jaunes, réjouissez vous ! Nous avons réussi à convaincre au moins un de nos opposants anonymes sur la nécessité de recourir à un référendum d’initiative citoyenne sur les grands sujets de société. J’espère qu’il aura plus de succès que nous auprès de notre cher Président. Sérieusement : L’article témoigne bien de la foi qui nous anime dans notre combat contre toutes les injustices fiscales, sociales, territoriales qui nous (et vous) pourrissent tous la vie au quotidien. Les Forces de l’ordret la DDT ne font qu’obéir aux ordres venus de notre soit disant élite qui pense tout bêtement que s’il n’y a plus de camps, ni de ronds points, il n’y aura plus de contestation. Après 6 mois ces beaux Messieurs, n’ont encore rien compris au mouvement des GJs. Dire que ce sont ces inconséquents qui nous gouvernent ! Non, on ne rentrera pas chez nous. Au contraire, cela ne fera que renforcer nos liens de solidarité, d’entraide et de fraternité. Notre vrai camp, c’est notre engagement commun dans la lutte pour aider les plus fragiles d’entre nous. Un poing (levé) c’est tout.