Elles s’y préparent. Fatima Benaïssa du Magny et Sabrina de Araujo du rond-point Jeanne Rose vont participer le 8 mars prochain, à l’occasion de la journée des droits de la femmes, à une rencontre au Sénat. Elles seront accompagnées de Michèle Juillot, présidente de Femmes solidaires de Montceau-les-Mines et de Evelyne Rogowicz, présidente départementale et membre du comité national.
Fatima et Sabrina ont été remarquées quand en janvier, une journaliste de Femmes Solidaires les a interviewées. « Nous avons pensé qu’elles seraient les parfaites interlocutrices auprès des sénateurs dans le cadre de cette journée des droits de la femmes » explique Evelyne Rogowicz.
Femmes solidaires est un mouvement féministe, d’éducation populaire et laïque. Militantes, engagées dans 190 antennes et associations, nous vivons dans des contextes géographiques et économiques très différents, mais partout la pauvreté est très présente.
Ainsi se présente l’action du mouvement avec un fort accent de gauche. C’est une façon pour Femmes Solidaires de participer au grand débat des femmes au Palais du Luxembourg. La précarité est une violence faite aux femmes. Ainsi, Fatima et Sabrina, comme d’autres gilets jaunes, des villes, des campagnes et des ronds-points, viendront témoigner. « La parole sera libre » assure la présidente départementale.
Malade depuis un an, Sabrina avec deux enfants est en mode survie
Sabrina de Araujo, la précarité, elle connaît. Seule avec deux enfants, 7 et 16 ans, sa vie est loin d’être rose. Elle est malade depuis un an et son mal, ses articulations qui s’ankylosent, ne lui laisse aucun répit et surtout aucune chance de guérison. « J’ai travaillé dans la police nationale, j’ai été serveuse, responsable de magasin » dit-elle. « Je suis une casse-cou » admet-elle. Alors aujourd’hui, elle mène un nouveau combat. Depuis sa maladie, elle touchait 600€ par mois. « Depuis trois mois, j’ai droit à 131 € d’allocations familiales et 141 € de RSA ». A 37 ans, elle survit. « Sans vous (les gilets jaunes de Jeanne Rose), je ne mangerais pas tous les jours ».
Femmes solidaires le dit haut et fort : Il s’agit de garantir à toutes les populations des seuils décents de rémunération, de pensions et de prestations sociales pour prévenir de façon efficace et durable les situations de précarité, d’exclusion sociale qui touchent en premier lieu les femmes.
Puisse les sénateurs être aussi efficaces avec la précarité des femmes qu’ils ne l’ont été dans l’affaire Benalla.
Jean Bernard
Bonsoir Mesdames. J’admire votre courage et je souhaite que vous soyez écouté et surtout entendues.
Votre combat est juste . Nous voyons là détresse tout les jours.
Certains vivent toujours comme des rois pendant que d’autres meurent de faims et de désespoirs.
Ils évitent les regards croyant que leur misère est inscrite sur leurs fronts . Chaque jour leur problème n’est pas de savoir quelle toilette elles mettront mais bien de savoir quoi mettre sur la table midi et soir.
Dans notre société il est préférable de s’appeler Crasse et Benalla protégés par le pouvoir plutôt de de se nommer Amed ou Christian et êtres Gilets Jaunes arrêtés sur une manifestation car ces derniers iront directement à la case prison et n’en sortiront pas au contraire des premiers.
Vous avez mon soutien et ne lâchez rien.
bon courage pour votre combat et je vous donne mon soutien pour cette démarche surtout Sabrina a qui ont avaient été rendre une visite a l hôpital de montceau . ancien GJ DU MAGNY qui maintenant milite a Dijon . bonne chance a vous
Ravie que les femmes gilets jaunes soient entendu au Sénat,,,maman seule avec mon enfant c’est pas tout rose non plus ,,,la précarité touche pas mal de femmes donc j’espère que Sabrina de Jeanne Rose trouvera des réponses et des solutions pour nous mais surtout pour elle,,, on ne lâche rien et bonne chance le 8 mars