Le but de la tête de Chris Kasongo. Photo Bruno du FCMB.
Ce n’était ni le jour, ni le moment ni l’endroit pour passer à travers. Pourtant et contre toute attente, les footballeurs montcelliens ont totalement manqué leur rendez-vous samedi soir aux Alouettes contre Dijon ASPTT. Pendant 90 minutes, le FCMB n’a jamais existé subissant la loi des visiteurs qui se sont imposés 4 à 1.
Quarante-huit heures après cette très grosse déception, même Lionel Large ne parvenait pas à trouver une explication rationnelle. « Le premier but (à la 23e minute) nous a fait très mal. Nous avons montré une impuissance totale. Jamais nous ne nous étions trouvés dans cette situation là » commentait le coach complètement déboussolé par cette épisode calamiteux. Faut-il y voir une usure mentale ? « C’est peut-être une explication ».
Alors que les Montcelliens jouent leur maintien en National 3, qu’ils savaient qu’ils ne pouvaient pas passer à côté de ce match contre les Dijonnais, ils ont sombré collectivement. « J’ai tout de suite senti que mon équipe n’était pas dans le rythme » constatait l’entraîneur. Le FCMB n’avait plus d’essence dans le moteur ni le coeur à la révolte, même quand il a réduit le score (1 – 3) à la 63e sur une tête de Chris Kasongo. « J’espérais une réaction, elle n’est pas venue ».
A trois journées de la fin du championnat, Montceau n’est toujours pas reléguer en R1 et au club, personne ne veut y penser ou fait mine d’éluder le sujet. Mais à voir les mines déconfites dans les rangs du FCMB, on se dit que les nuits vont être peuplées de cauchemars.
Même Lionel Large n’a pas cherché à se projeter. « Je ne vais rien dire. Sur nos cinq finales, nous en avons perdu deux ». La prochaine, samedi prochain, se déroulera au Racing Club de France qui a manqué le coche contre le FCG (1 – 1) alors que les Parisiens sont toujours en course pour l’accession en N2.
« Nous avons besoin de retrouver de la fraîcheur mentale » stipulait le coach. Sera-ce suffisant ?
J.B.
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