Cette année encore, le festival OMB (Outre Mer en Bourgogne) a été rattrapé par les contraintes de la crise sanitaire. Cette douzième édition a tout de même eu lieu sans l’éclat qu’elle aurait mérité.
Un festival qui a pris naissance à Montceau-les-Mines grâce à la témérité de Christiane Mathos qui année après année, a su le faire rayonner en Saône-et-Loire avec la route de l’abolition.
Ce dimanche matin, alors que le village créole, sur le parking de la Capitainerie du port à Montceau-les-Mines, lançait les premières notes d’une clôture en fanfare, juste en face, au monument aux morts, les élus montcelliens et certains des villes concernées par l’abolition de l’esclavage (pour rappel : Toulon-sur-Arroux, Milly Lamartine, Digoin, Autun, Saint-Point, Paray-le-Monial, Génelard, Ameugny, Charolles, Cormatin et Mâcon) se sont souvenus que l’esclave a été défini comme un « outil animé » disait Aristote. Que l’esclave se distinguait du serf, du captif ou du forçat par l’absence d’une personnalité juridique propre. L’esclavage a été par deux fois rayé de notre pays et une bonne foi pour toute en 1848 par Alphonse de Lamartine. 250 000 esclaves furent dès lors libérés.
J.B.