Ouvrir un livre, tourner les pages, lire tout simplement va bientôt devenir un acte courageux voire exceptionnel si on écoute les experts qui prédisent la fin du papier.
Heureusement, d’irréductibles travailleurs de l’âme, de l’esprit et de la curiosité, sont vigilants. C’est le cas de l’association Mine des Lire qui est à l’origine du festival Mine de Livres qui tenait salon ce week-end à Blanzy.
« Le livre doit conserver une place de choix' » dira le président Yves Jacob. C’est justement par des actions comme les festivals du livre, que les auteurs qui sont en première ligne face aux lecteurs, sont ceux qui en parlent le mieux. Il a suffi de voir l’intérêt suscité par la table ronde dimanche matin pour se dire que le livre « a encore de beau jours devant lui » réconfortait Michel Montmaron, adjoint à la culture à Blanzy.
Lire, tenir un livre, c’est un peu égoïste, certes mais quel plaisir solitaire avant d’en parler autour de soi qui devient alors « un plaisir partagé » a souligné le maire de Blanzy. « Nous avons besoin de cette ouverture d’esprit pour conserver ces moments enchantés » ajoutait encore Hervé Mazurek.
C’est justement le message que le festival Mine de Livres a envoyé ce week-end.
J.B.