Quelle belle soirée, sans doute encore un peu fraîche pour l’époque mais quand on sait que la veille, une alerte orage a plané au-dessus de nos têtes, ce vendredi soir à Blanzy, les dieux de la musique ont plutôt été cléments avec le festival Chamboultou.
Mister Mat a donné le « la » en ouverture (lire par ailleurs) en guise d’apéro, Debout sur le zinc a payé la tournée générale avec de grandes rasades mélodieuses et chaloupées. « Je n’ai plus rien à perdre et je n’ai rien à gagner », pas un sou en poche mais des paroles qui font les poches et s’incrustent comme « L’importance de l’hiver » lequel réchauffe les mains au fond des poches.
Debout sur le zinc, c’est mieux de les voir debout devant une scène, celle du festival Chamboultou à Blanzy. Remarquez, le clip est aussi très bien. « Ah, c’est comme à la belle époque » se murmurait dans la foule qui pour cette première soirée a franchi la barre des 700 personnes.
De toute manière, avec Debout sur le zinc, « ça va aller » même pour traverser 2020. La preuve, ils sont là, à Blanzy et heureux d’y être quand bien même « on tue des chenilles mais on aime les papillons ». C’est là tout le paradoxe. C’est l’amour vache et cette passion qui dévore. Debout sur le zinc met des mots quand d’autres prennent un ver(re) pour avaler les maux de tous les jours. Mais c’est joliment dit avec poésie.
Aujourd’hui, samedi 2 juillet, deuxième jour du festival et changement de ton et de style avec à 20h, Babylon Circus puis à 21h30, La Rue Ketanou. Les organisateurs attendent pratiquement le double de public. « Nous avons déjà 1 300 réservations » indiquait Hervé Mazurek, maire de Blanzy. A la buvette du comité des fêtes, on est prêts.
Jean Bernard
Aujourd’hui, samedi 2 juillet 2022
20h : Babylon Circus Créé en en 1995, dans la région lyonnaise, Babylon Circus réunit quelques amis musiciens qui décident de partir sillonner les routes européennes, à la rencontre de publics parfois totalement inconnus, pour les embarquer dans un univers coloré, inspiré du monde du cirque.
21h30 : La Rue Ketanou Ils sont des centaines, des milliers aux concerts de La Rue Ketanou. Des centaines, des milliers, des fideles, des avertis, des curieux, des convertis. Toujours disponibles pour les retrouvailles. Toujours prêts à marcher dans les refrains et les vers émancipes. Et tout est là, dans cette histoire que raconte ce groupe et le public, dans ce partage complice qui continue de jouer les prolongations depuis plus de deux décennies.
Elle se fait ou la com pour ce genre d’événement??
Je n’était pas au courant qu’il y avait ce festival ce week end.
C’est dommage car j’aurais aimé y être.
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