Festival BAM – Maëlle, une sensualité artistique

On ne sait plus à quel chanteur ou chanteuse se vouer. Jeudi soir, en ouverture du festival BAM à Montceau-les-Mines, l’Embarcadère a débordé de spectateurs pour écouter et voir deux « dinosaures » de la chanson, Dave et Sheila. Les mauvaises diront, « ben ouais, à Montceau y a que des vieux ».

Vendredi soir, autre plateau, autre décor et deuxième soirée du festival BAM, toujours à l’Embarcadère mais salle Bourdelle pour un concert debout avec trois jeunes artistes, Valéria, Chien Noir et Maëlle. Tout pour plaire aux plus jeunes. Ben non ! 300 billets vendus. « T’che l’avait dit, y a que des vieux ! »

Ben non, ce samedi soir, en clôture, le festival va faire un carton pour Lynda et Imen ES avec 1200 places vendues. C’est encore un autre style de musique, ceci explique peut-être cela.

Ceci dit, revenons à nos artistes de la deuxième soirée et notamment, on peut le dire ainsi, avec la tête d’affiche, Maëlle. Une très belle jeune femme originaire de Tournus et des parents de Montceau-les-Mines. « J’ai la chance que ma famille soit là ce soir, ma maman, ma tante, tout le monde » annonce-t-elle avec fierté. « Ils n’ont pas souvent l’occasion de me voir sur scène ».

Maëlle, c’est d’abord une voix avec un timbre bien particulier qui ne ressemble pas aux autres. C’est aussi une présence sur scène qui donne l’impression qu’elle y vit en permanence. Elle s’approprie l’espace comme un félin son territoire. Elle chante, joue du piano, elle est habitée par ses émotions. Et puis, sa sensualité artistique voire esthétique, lui donne ce supplément d’âme qui percute les regards. Elle donne de l’amour et c’est puissant.

 

J.B.

 

 

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