Festival à Blanzy – Oldelaf, bon comme du pâté Hénaff

J’ai une amie dans le Midi qui adore manger du pâté Hénaff en écoutant Oldelaf. Pourquoi ? aurait pu demander Oldelaf sur la scène hier soir au stade municipal de Blanzy. C’est pour combattre la « tristitude ». Mais la tristitude, ça n’existe pas a bien chanté, un jour, Nicoletta. Elle serait pas de la famille à Oldelaf ? Ou peut-être avec Nafnaf…

Alors moi, je n’ai pas le droit de raconter des histoires alors que Jacques, le batteur ne s’en prive pas, quitte à mettre Oldelaf dans l’embarras quand il affirme que Dingo a plongé dans l’eau et a ramené dans sa gueule un noyé. Sans doute pour noyer le poisson.

Devant la scène, ils sont 300, que des fans d’Oldelaf qui ne pensait pas en avoir autant à Blanzy.

Blanzy ? Avant de venir, il s’est documenté, « mais ce sont surtout les psys qui parlent de Blanzy ». Sa mine, ses drames et une petite larme au coin de l’oeil.

Ce n’est pas simple de revenir sur scène après tant de mois d’inaction. « Vous savez, nous sommes des miraculés » explique-t-il au public. Oldelaf sort un album le 28 février 2020, lance sa tournée en mars et le 13, paf, tout s’arrête. C’est là que la coupure a servi de déclic à Jacques. « J’ai lancé une ligne de vêtements pour les hommes ronds, ceux qui boivent ».

Oldelaf, c’est tout ça à la fois. Bonne humeur et humour entre les chansons qui elles-mêmes en disent long sur le personnage captivant qu’il est. Une sorte de chroniqueur des temps modernes, qui adapte son best-seller « la tristitude » selon son état d’esprit. « C’est quand tu habites Blanzy et que tu veux aller à Ikéa ».

Ce festival à Blanzy dont c’est la première mouture, a tapé dans le mille. Les Têtes Raides la veille, Oldelaf le lendemain alors que la France les réclame et ils viennent à Blanzy. Les Têtes Raides pour voir Ginette et ils ont vu Ginette. Oldelaf pour voir Blanzy et il a vu Blanzy. Il est marqué à tout jamais. Blanzy aussi. Quant à Félicie…

Jean Bernard