Droit de réponse de Daniel Meunier, conseiller municipal à Saint-Vallier

 

En regard de l’article passé le 27 mai dernier dans le cadre de la campagne pour les municipales de M. Denis Beaudot, et en réponse aux allégations qui y sont développées me concernant, je vous fais passer un droit de réponse afin de clarifier la situation…

Droit de réponse

Afin de faire suite aux allégations qui ont été diffusées par l’Informateur de Bourgogne en date du 27 mai 2020, je tiens, par respect pour les lecteurs et citoyens de ma commune, à apporter les informations et précisions que je juge désormais indispensables.

Le premier tour des élections municipales, qui a eu lieu le dimanche 15 mars 2020, s’est déroulé alors que notre pays faisait face à une pandémie importante.

Comment peut-on oser laisser penser qu’un élu municipal responsable aurait pu assumer sa tâche se sachant porteur d’un virus avec un tel degré de contagiosité ?

Ces propos abjects, dénués de tout bon sens et de toute intelligence, ne grandissent pas leurs auteurs.

Je tiens à rappeler et affirmer solennellement qu’à cette date du 15 mars 2020, je ne faisais état d’aucun symptôme alertant.

Les premiers signes avant-coureurs sont apparus le mercredi 18 mars en soirée. Devant l’aggravation de mon état, un test de dépistage a été pratiqué en milieu hospitalier le 23 mars et les résultats positifs transmis le 25 mars.

J’aurais aimé que la difficile épreuve traversée engendre plus de compassion et de respect à mon égard de la part des auteurs de ces inacceptables insinuations.

 

Daniel MEUNIER
Conseiller municipal

Saint-Vallier

NDLR : Que Daniel Meunier demande un droit de réponse bien que son nom n’a pas été cité, nous accédons volontiers à sa requête mais encore faut-il qu’elle soit en corrélation avec l’article et les propos de Denis Beaudot relatés par L’informateur de Bourgogne.

Voici le passage incriminé par Daniel Meunier :  Cependant, avant de détailler les mesures envisagées pour les écoles, Denis Beaudot est revenu sur la gestion de la crise par la majorité municipale actuelle et en particulier la non réactivité suite à la découverte d’un élu positif au covid-19 alors qu’il a tenu un bureau de vote le 15 mars dernier. « Mes colistiers n’ont pas été prévenus alors qu’ils ont été en contact avec cette personne porteuse du virus. D’ailleurs un agent de la ville a été contaminé » indique-t-il. « Le maire et le DGS (directeur général des services) ont été très légers sur ce point ».

Denis Beaudot évoque la non réactivité du maire de Saint-Vallier et de son DGS suite à la découverte d’un élu infecté par le covid-19. Effectivement, le 15 mars, personne ne pouvait imaginer que cet élu avait été contaminé. Mais après…

Prévenir toutes les personnes qui ont pu être en contact avec cet élu, une fois la maladie avérée, aurait été un complément barrière pour limiter, le cas échéant, la propagation du virus.

Aujourd’hui, une telle situation aurait été inconcevable puisque route personne contaminée déclenche une enquête de l’ARS.

En effet, l’agence régionale de santé explique que depuis le 11 mai dernier:

• l’instauration d’une stratégie offensive d’identification des cas, de dépistage de leurs contacts et d’isolement des personnes malades.

Cela conduit à :

• organiser le dépistage de toute personne présentant les symptômes du Covid-19, et de toute personne identifiée comme ayant été en contact rapproché avec une personne contaminée ;
• mettre en oeuvre un dispositif de suivi des personnes dites « contacts » pour identifier le plus rapidement possible les personnes infectées ;
• engager le plus précocement possible la prise en charge des cas confirmés et des cas contacts identifiés.