Une immense tristesse passe dans sa voix. On devine les larmes qu’il retient difficilement, « ça fait un choc ». Carlos est anéanti par la disparition de son compagnon, René.
René Chavet a regagné les étoiles, lui qui aimait tant ce monde du showbiz, faire la fête, s’est éteint samedi soir, chez lui au Mont-Chanin bar. « Trois heures avant sa disparition, sa petite chienne Mimie s’est faite taper par une voiture, je me retrouve seul ». On ressent la profonde douleur de Carlos.
René Chavet aurait eu 74 ans le 20 janvier 2022. « Ce jour-là, je vais organiser une fête comme René les aimait » glisse Carlos. « Dans l’immédiat, je vais me remettre la tête à l’endroit avant de poursuivre ce que nous avions imaginé ensemble. C’est surtout René qui avait les idées et il en avait beaucoup ».
Dès que la nouvelle du décès de René s’est répandue, le téléphone n’a pas arrêté de sonner. Les amis de René sont atterrés, les artistes qu’il côtoyait n’ont pas de mot assez fort pour définir leur douleur. René aimait la vie, il l’a toujours croquée avec insouciance et la légèreté de l’être. Il a été de cette trempe où tout était possible. Il l’a rendait possible.
C’est à La Guiche (il est né à Cluny) que René a éclaboussé le monde de sa science de la fête. « Il a commencé au comité des fêtes. C’est lui qui a imaginé le bal des mollets, le plus beau mollet masculin désigné par un jury féminin devant plus de 2000 personnes » raconte avec émotion Carlos.
René et Carlos, c’est une longue histoire de 40 ans. En 1984, ils ouvrent le Mont-Chanin bar-restaurant, un lieu qui leur ressemble avec du bois et de la pierre, ce genre d’endroit que tout le monde connaît pour son ambiance de joyeux fêtards. Avec la vache folle, les affaires sont difficiles, « on s’embêtait à cette époque alors on a commencé à vendre des objets dans les brocantes. Et pourquoi ne pas le faire nous-mêmes » se remémore Carlos. Ainsi sont nées en 2000 les Puces de Bourgogne du Sud, une fois par mois sauf en août.
René, on le croisait régulièrement sur le marché du samedi matin à Montceau-les-Mines avec sa petite camionnette, il s’occupait de la communication pour les puces. Toujours accueillant, toujours bienveillant, jamais emmerdant, le propre d’un homme bon quand il passait au Vendôme.
Partager un zizi coin coin avec René un jour de brocante rendait la vie joyeuse. « René, il était tout » dit de lui Carlos. Il laisse un grand vide.
Jean Bernard
Très sincères condoléances Carlos. Je n’ai rien oublié des bons moments partagés.
Éliane Guillet
Bonjour Carlos
Sa me rend triste pour toi , que de belles années avec vous
Ma jeunesse était super sympa avec vous deux .
Condoléances à sa famille et surtout à toi .
Pleins courage pour la suite .
Courage mon ami.
Régis Poncet