Mgr Benoît Rivière ordonnera diacre en vue du Sacerdoce pour les Missions Etrangères de Paris Monsieur Mayeul Faure, samedi 25 novembre 2023 à 16h en l’église Saint-Martin de Couches.
Mayeul Faure est séminariste du diocèse d’Autun, en insertion à la paroisse Saints-Pierre-et-Paul dont le curé est le Père Bernard Giroux. Chacun est invité à se joindre par la prière à cette célébration à l’issue de laquelle son pays de mission lui sera communiqué par le Supérieur Général des MEP. La vocation de ce jeune homme de foi va donc le conduire au-delà des mers.
Actuellement, 5 autres jeunes hommes sont séminaristes pour le diocèse d’Autun.
Petite biographie de Mayeul
J’ai 35 ans. Je suis né en Île-de-France, à Suresnes, dans le 92. J’ai grandi à Chambourcy, dans les Yvelines. Une partie de ma famille est originaire de Saint-Romain en Côte-d’Or, près de Pommard, et l’autre de Cérilly dans l’Allier. Je passe donc toutes mes vacances en Bourgogne et dans l’Allier. Après mon Bac, je pars à Lille à HEI, l’Ecole des Hautes Etudes d’Ingénieur, où
j’obtiens mon diplôme d’ingénieur en Génie électrique. Une année de césure me conduit en Guinée-Konakry, avant un an d’expatriation durant ma vie professionnelle au Cameroun. De ces expériences naitront mon attrait pour la mission Ad Extra, et je rejoindrais ensuite les MEP, Missions Etrangères de Paris.
Le choix du diocèse d’Autun
C’est le diocèse qui me rapproche le plus de ma famille. J’ai des liens familiaux avec les familles de Suremain et Michon. En outre, j’ai fait tous mes camps ski et colonies d’été avec les Pères Michel Claeys et Grégoire Drouot. Ce faisceau relationnel me conduit à choisir ce diocèse. Les prêtres des MEP sont des diocésains français détachés à vie pour la mission. Ce qui me semble
essentiel, c’est que l’Evêque d’Autun et les diocésains, paroissiens de Mâcon et de Couches en particulier puisque c’est dans ces 2 paroisses que j’ai effectué mes stages, m’envoient en mission. C’est bien le diocèse qui m’envoie en mission, tout le diocèse qui vit la dimension de la mission à travers ses missionnaires.
Son attachement au diocèse d’Autun
Cet attachement est devenu pour moi ecclésial : l’Eglise du diocèse m’envoie et mon envoi est un témoignage pour tout le diocèse, ce qui signifie bien que tout le diocèse est missionnaire.
Les chrétiens seraient « en faute » de ne pas avoir la volonté de partager le trésor de leur foi et de leur manière d’aimer. C’est aussi un signe de la vitalité spirituelle de l’Eglise. Depuis toujours, existent des vocations spécifiquement missionnaires. Je ressens cet appel. Je suis heureux en France, mais je pense que je serai plus heureux en mission au loin.
Le discernement vers la prêtrise et les MEP
Après mon Ecole d’ingénieur, je travaille 3 ans pour mettre mes compétences en action. Je poursuis les colonies de vacances, le volontariat en Afrique, des retraites dans des monastères qui peuvent m’accueillir, chez les cisterciens ou les franciscains. Ce qui me donne vraiment envie d’entrer aux MEP, ce sont ces aspects : « ad extra » et « ad vitam » qui me donnent envie, puis je découvre « cum ecclesia » en m’incardinant et « ad gentes » dans les covoiturages et les expériences paroissiales. Le but pour le nouveau missionnaire, c’est d’abord d’apprendre la langue, de s’inculturer durant 3 ans dans son pays de mission, de vivre au milieu des gens.
Le choix de l’Asie
Je n’ai pas choisi : c’est le « ad extra » des MEP qui m’est donné avec l’Asie. Je n’ai pas de pays de préférence. A l’issue de la célébration d’ordination diaconale à Couches, le Supérieur des MEP m’annoncera publiquement mon pays de mission : je n’en ai aucune idée a priori !
Le choix du pays
Assisté de son Conseil, le Supérieur des MEP se conforme aux orientations de l’Assemblée Générale des MEP qui a lieu tous les 6 ans. Il propose ensuite des candidats à la Conférence Episcopale du pays de destination. Il y a des pays toujours très demandeurs, comme le Japon, le Cambodge ou Madagascar, et d’autres pays où les missionnaires ne sont pas les bienvenus.