Si tu ne travailles pas à l’école, tu seras maçon mon fils ! Ce commentaire date du siècle dernier, à l’époque même où la France d’après-guerre se reconstruisait.
« Mon dieu, mon fils veut être boulanger ! Nous entendons encore de genre de réflexion, il faut casser cette image » dénonce le sous-préfet, Jean-Baptiste Constant.
Aujourd’hui, le travail manuel est toujours mal considéré. Alors la Fédération française du bâtiment et notamment celle de Saône-et-Loire, BTP 71 que préside Eric Pierron, organise chaque année des visites de chantier pour « montrer aux jeunes les corps de métiers, les diplômes qui y conduisent, pour les attirer » indique-t-il.
Cette année, c’est le chantier sur le lycée Haigneré de Blanzy qui a été choisi, un chantier de réhabilitation et rénovation _ un coût de 10 M € _ qui regroupe sur le site dix-neuf entreprises. Ce sont donc 350 jeunes généralement de 4e et 3e, de Mâcon, Charolles, le Creusot, Saint-Marcel et Montceau-les-Mines qui ont suivi les visites et échangé avec les différentes entreprises.
Bonne pioche que celle de visiter un lycée professionnel en chantier qui justement prépare au CAP de métallier, au bac pro des métiers de l’électricité et des environnements connectés, au bac pro de maintenance en électricité énergétique ou encore aux métiers du froid et des énergies renouvelables.
Ce n’est donc pas le travail qui manque dans le BTP, en revanche, c’est son image qui assombrit les contours. « Les métiers manuels sont considérés comme moins valorisants mais ils sont très bien rémunérés » précise Eric Pierron. Le proviseur du lycée Haigneré, Pierre Desoutter, lui emboîte le pas, « il y a de l’emploi mais le problème majeur, c’est le recrutement » dit-il.
Depuis plus de 20 ans la Fédération française du bâtiment tente de susciter l’intérêt des jeunes. Répondront-ils à l’appel ?
Les Compagnons du devoir sont un levier dans le recrutement qui fonctionne. Le tour de France les amène à changer régulièrement d’entreprise pour se perfectionner et vivre en communauté. « Nous peinons à recruter des boulangers notamment mais cette façon de se former plaît aux jeunes » stipule une représentante des Compagnons du devoir. Ils sont 10 000 sur toute la France.
Plus généralement dans le BTP, c’est peut-être l’approche qui demande à être travaillée. Donner envie est un savoir-faire.
J.B.
Ne as oublier les conducteurs d’engins …
Bonsoir le batiments et le textiles non jamais été des entreprises qui sont reconnue pour être très bien payer j’ai travallé dans les deux juste le smic surtout le batiment un métier que l’on se dégrade la santé pour si peut de reconnaissance
Perso je travaille dans l’entretien des chaudières, l’entretien des climatisations et installation de pompe à chaleur et je ne perçois que 1600 € donc valorisant aucunement. Je déconseille fortement aux jeunes d’entrer dans les filières du bâtiment. Ça ne paye pas aucune reconnaissance. Par contre, mon état physique est dégradé et des douleurs bien présentes, je suis cassé 😠
Très bien rémunérés? Dans un autre pays?
Ce n’est pas parce que la branche le dit que c’est. La vérité.
Je n’en reviens pas de lire ce genre de trucs!
Vous allez dire aussi que dans le médico-social c’est grassement payé pour essayer de faire venir les jeunes.
Bref les métiers sont en souffrance et c’est pas la méthode Cauet qu’il faut. Mais des vrais actes.
Quiconque a bossé dans ce genre de boîte (voire même les industriels) sait que les salaires sont faibles.
Au mieux si vous êtes ratache a un grand groupe vous aurez la possibilité d’avoir des actions (ex Vinci) avec abonnement mais c’est pas ça qui va vous permettre de changer de voiture!
Quant aux artisans salaire idem avec emmerdes en plus (sauf que vous aurez votre vendredi après-midi !)
Bref c’est la lose et en plus vous finissez casser à 50 ans.
A déconseiller à tous les jeunes.