A 6 mètres de profondeur, l’eau est à 10 degrés et malgré les arrêtés, les panneaux, des gens se baignent. C’est interdit ! Le maire de Sanvignes et le président de Thalassa tirent le signal d’alarme.
Ce mercredi 11 janvier, c’est un Jean-Claude Lagrange, maire de Sanvignes et un Gilbert Vacher, président de l’association Montcellienne Thalassa, qui recevaient la presse pour faire entendre leur cri d’alarme : « Attention Danger de mort ! »
Ce n’est pas histoire de se couvrir, les arrêtés adéquats ont été pris, les panneaux nécessaires posés, la surveillance assurée, non c’est une légitime inquiétude face aux dangers que courent beaucoup d’inconscients en groupes et même en famille.
Le lac des Fouthiaux est une ancienne découverte profonde de 60 mètres aux abords très abrupts. Eu égard à ce qui s’est passé récemment à Chalon-sur-Saône, à la dangerosité intrinsèque du lieu et aux modes de fréquentations incontrôlées, les deux responsables ont senti que les avertissements donnés sur le terrain, les messages à la population, les avis sur les sites internet ne suffisaient plus.
Oui il y a danger mortel dans ce type de lac siphon dont une partie de l’approvisionnement vient de résurgences et l’autre l’alimentation gravitaire.
A 6 mètres de profondeur il ne fait que 10° et c’est l’hypothermie mortelle.
Pourtant, certains soirs, c’est la folie sur les rives, on pique nique, on boit, on fume, on est euphorique et on se baigne… jusqu’à présent pas de mort… pour combien de temps ?
Plus des allumés et des hooligans qui tentent de mettre le feu au local en bois, qui laissent force détritus après agapes et beuveries.
La plateforme de plongée, des inconscients criminels, ont réussi à la basculer, au risque mortel d’être prisonniers dessous et de ne pouvoir s’en sortir, sans compter l’énorme préjudice pour le club.
Aujourd’hui, sous l’œil ébahi du maire, quatre jeunes sont venus se baigner face aux panneaux « pêche et baignade interdite », après avoir franchi les barrières portant le sigle « baignade interdite ».
Le maire a foncé immédiatement leur parler et leur rappeler la législation, leur représenter les risques encourus.
Les jeunes (trois de Sanvignes et un de Blanzy _ comme quoi le problème dépasse le seul cadre de la commune _ ont simplement dit qu’ils ne savaient pas.
Pleins de clubs viennent s’entraîner, mais toujours avec un encadrement adéquat et la surveillance des membres de Thalassa.
Parents : vigilance maximum, le lac des Fouthiaux pour le promenade, le plaisir oui, la baignade NON !
Gilles DESNOIX
