La sécurité à bord des bus du transport urbain MonRézo sur la communauté urbaine est un gage de liberté d’aller et venir en toute tranquillité pour les voyageurs. Chauffeurs et policiers y veillent.
« Le bouton est là » explique un des chauffeurs de bus du transport urbain MonRézo. « Je n’ai jamais eu à m’en servir » ajoute-t-il.
Un problème à l’intérieur du bus, principalement, et d’un simple appel, l’alerte est donnée, le véhicule est géolocalisé et une patrouille de police intervient aussitôt.
Sur 800 000 voyages dans l’année, sur le Creusot et Montceau-les-Mines et la liaison avec la gare TGV, l’intervention de la police est rare.
Ce dispositif de sécurité est en place depuis quatre ans, « il nous fallait le mettre par écrit alors nous avons mutualisé ce projet entre Le Creusot et Montceau-les-Mines » expliquait Romain Couvelard, directeur des transports CMT.
Donc pour en garder une trace, que chacun sache ce qu’il a à faire, sache sur qui compter, une convention de sécurité dans les transports publics de la communauté urbaine Creusot Montceau a été signée ce mardi entre l’Etat, représenté par le sous-préfet d’Autun, Eric Boucourt et MonRézo en présence de Daniel Meunier, vice-président en charge des transports et des déplacements à la communauté urbaine, de Didier Thibaudin, commandant de police du Creusot et Thierry Beausse, commissaire de Montceau-les-Mines.
« C’est un véritable partenariat qui s’engage. La communauté urbaine se félicite d’une telle initiative car nous tenons profondément à une liberté d’aller et venir » soulignait Daniel Meunier. « Cette liberté est fondamentale et nous devons garantir la sécurité dans les espaces et transports publics qui les relie » appuyait le sous-préfet.
Et même si les interventions sont rares « nous devons rester vigilants et être réactifs en cas d’alerte sur une ligne » commentait le commissaire Thierry Beausse. Son homologue du Creusot, Didier Thibaudin résumait, « c’est la mise en place de la police de sécurité de proximité ».
Les voyageurs peuvent donc voyager l’esprit tranquille à bord des 16 et bientôt 18 bus sur MonRézo. Les chauffeurs sont eux-aussi rassurés par ce dispositif et « sont formés à réagir en cas de problème » assurait Romain Couvelard.
Alors bonne route !
Jean Bernard