Information de l’Agence Régionale de Santé. La Bourgogne-Franche-Comté fait face à la troisième vague de l’épidémie qui touche le territoire national.
Pas un département n’échappe à une hausse de la circulation du virus. La pression sur le système de soins s’accentue également. Chacun peut agir, dès ce week-end pascal, pour briser cette vague et limiter le niveau de cette nouvelle flambée.
L’incidence de l’épidémie en Bourgogne-Franche-Comté a marqué une hausse significative et rapide ces 7 derniers jours, pour s’établir au-dessus de 300 pour 100 000 habitants. Ce taux est même supérieur à 400 dans la Nièvre et le Doubs.
Conjuguée à un taux de positivité des tests de près de 8%, cette incidence confirme la montée d’une troisième vague épidémique qui n’épargne aucun département de la région.
Une pression hospitalière à la hausse
L’accélération de la circulation du virus observée ces dernières semaines commence à se traduire également en termes de pression hospitalière, qui repart à la hausse.
Les hôpitaux de la région accueillent plus de 1 200 patients pris en charge pour des formes sévères, dont 160 en réanimation.
Les établissements ont déjà augmenté leurs capacités de prise en charge en soins critiques ; ce travail continue de mobiliser leurs équipes.
Depuis mars 2020, 4 133 personnes sont décédées dans les établissements de santé ; 2 271 décès étant recensés dans les établissements médico-sociaux de la région.
Se retrouver dehors et à 6 au maximum
L’ARS rappelle que chacun est un acteur de la lutte contre l’épidémie et remercie l’ensemble de la population de rester vigilant.
En dehors de l’espace public, c’est aussi au sein du cercle de la famille et des amis que la mobilisation doit demeurer active, en particulier à la veille du week-end pascal : il faut éviter de recevoir chez soi et ne pas se rendre chez les autres, se retrouver dehors mais à 6 au maximum, en appliquant gestes barrières et distanciation.
Respect des mesures, prévention, vaccination
Ces réflexes de prévention sont efficaces et à la portée de tous, en plus du respect des mesures prises dans l’espace public.
Conjugués au déploiement de la campagne vaccinale, ces efforts supplémentaires visent à briser au plus vite cette nouvelle vague épidémique pour en limiter au maximum la mortalité.
A terme, c’est la couverture vaccinale de la population qui constituera la meilleure protection collective comme en témoigne la situation dans les EHPAD de la région, où la mortalité a très nettement reculé ces dernières semaines. Le taux de couverture vaccinale des résidents par au moins une dose de vaccin s’établit à près de 90%.
En population générale, le nombre de personnes vaccinées atteste de la progression de la campagne : au 31 mars, plus de 410 000 habitants de la région avaient bénéficié d’une première injection de vaccin dont 150 000 ayant également reçu une deuxième dose.
Les gens se font vacciner, et le taux d’incident augmente. Quand ça va s’arrêter.
Je croyais qu’ont en était au moins à la 6 ème!