Voilà comment a été présentée sur le dossier, la conférence de presse organisée vendredi après-midi : « Mme Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau et présidente du conseil de surveillance et la direction de l’hôpital de Montceau-les-Mines ont souhaité organiser cette conférence de presse pour sensibiliser de nouveau la population, face au risque que représente la covid-19 ».
Il est clair que dans le milieu hospitalier et au plus haut niveau de l’Etat, tous les acteurs redoutent une deuxième vague du covid-19, qu’à nouveau les services de réanimation arrivent à saturation, que le personnel qui vient de gérer avec altruisme et sans compter ses heures, soit appelé à un énième effort à partir de la rentrée.
« Le virus circule plus activement qu’il y a trois semaines » assure Christine Ungerer, directrice du GHT (groupement hospitalier du territoire de Saône-et-Loire Bresse Morvan, dont Chalon, Autun et Montceau). Effectivement, avec le relâchement certain et même un certain relâchement de la population constaté depuis les vacances, « un risque de rebond épidémique existe » ajoute la directrice.
Ce qui risque d’arriver est préoccupant même si aujourd’hui, aucun cas de covid n’est à déplorer sur le territoire, que les voyants sont verts, « que nous avons appris de la première vague » affirme Christine Ungerer. Mais c’est surtout la communication, pendant la crise sanitaire qui a jeté un trouble. Ce fut l’omerta la plus totale au centre hospitalier de Montceau.
Une crise dans la crise
Seule personne à mettre les pieds dans le plat a été Marie-Claude Jarrot qui n’a pas manqué de rappeler qu’au plus fort de la crise à Montceau, s’est ajouté le renvoi du directeur délégué, « un dysfonctionnement » note la présidente du conseil de surveillance. « Ce qui n’a pas contribué à rassurer la population » ajoute-t-elle. Une crise dans la crise.
« Nous avons connu des aléas avec des contaminations au service des EHPAD et du SSR (soins de suite et de réadaptation), nous avons dû aider Montceau » reconnaît Christine Ungerer.
Quand sur les chaînes info, les radios nationales, médecins, infirmières, spécialistes en tout genre, intervenaient pour expliquer ou ne serait-ce constater les effet du covid, au CH de Montceau, l’ancien directeur délégué menaçait d’appeler la police avant même de lui poser la moindre question.
Il a donc fallu attendre ce 31 juillet 2020 pour connaître le nombre de décès dû au virus : 14 à l’hôpital de Montceau sachant quand même que le service de réanimation se trouve à Chalon-sur-Saône. Alors on vous explique qu’intuber un patient de 95 ou 98 ans n’aurait qu’aggravé son cas.
Et combien de décès au service des EHPAD ? « 17 » répond la directrice du GHT, « sur 160 patients », en comptant les unités Alzheimer.
Il est donc néanmoins rassurant que, dans une éventuelle deuxième vague, la gestion des malades du covid sur le territoire du GHT, les leçons de la première ont été retenues. Encore que, stipule une infirmière des urgences: « J’espère qu’il n’y aura pas de deuxième vague ». Elle précise : « C’est usant ».
Alors pour éviter au personnel hospitalier un nouveau surcroît de travail, il est très important aujourd’hui de respecter les gestes barrières, même en vacances. De porter le masque, se laver les mains (eau avec savon ou gel hydroalcoolique). Des gestes impératifs.
Jean Bernard
Au risque d’une deuxième vague, il faut porter le masque et respecter les gestes barrières : très bien
Au risque des accidents de la route, il faudrait diminuer les déplacements en voiture et en camion
Au risque de l’obésité, il faudrait supprimer les boissons sucrées
Au risque des cancers, il faudrait supprimer le tabac et les alcools
Au risque d’empoisonnement, il faudrait supprimer tout produit chimique dangereux et les remplacer par des produits naturels et dilués
Au risque de noyade, il faudrait imposer les bouées pour les baignades
Au risque des dégâts psychiatriques, il faudrait traiter les hiérarchies et les familles harcelantes
Au risque des dégâts auditifs, il faudrait imposer les boules quiès pour les concerts amplifiés et les boîtes de nuit
Au risque du réchauffement climatique, il faudrait supprimer le pétrole et le charbon
Au risque d’une vague de crétinisme, il faudrait diminuer les émissions télés débiles et augmenter les films et les documentaires intelligents
etc…. etc…. etc…..
CHICHE? Prouvez-nous que vous souhaitez vraiment prendre soin de la population!
Chère Me Ungerer
A force de supprimer des lits, fermer des services, la moindre épidémie devient catastrophe sanitaire .
Et ce sont des technocrates tels que vous , qui par votre approche purement comptable , contribuez à la dégradation inexorable de la prise en charge des populations.
Notre hôpital montcellien se meurt malgré qu on essaie de nous faire croire à sa résurrection.
Votre ambition est de tuer Montceau au profit de Chalon….encore faut il que Chalon soit en capacité de faire face..
Je suis très pessimiste sur l avenir sanitaire de notre bassin de vie.