COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté : Agir ensemble pour amplifier la lente décroissance de l’épidémie.
L’ARS renouvelle son message de prudence et de mobilisation collective aux habitants de Bourgogne-Franche-Comté où la deuxième vague continue d’exercer une forte pression sur le système de soins.
La Bourgogne-Franche-Comté reste la deuxième région de métropole la plus touchée par la deuxième vague de l’épidémie de COVID-19.
Comme en Auvergne-Rhône-Alpes, le taux d’incidence observé sur la dernière période de 7 jours est très largement supérieur à la moyenne nationale pour s’établir autour de 330 pour 100 000 habitants en population générale, soit près de 7 fois le seuil d’alerte de 50/ 100 000 habitants.
Ce taux est encore supérieur pour les plus de 65 ans, les plus exposés à des formes sévères de la maladie (voir tableau ci-dessous).
Sous l’effet des mesures de couvre-feu puis de confinement, cette incidence amorce cependant une lente décrue, après un pic observé le 5 novembre.
Le taux de positivité des tests est également en recul mais reste élevé à plus de 18%, montrant l’intérêt collectif à continuer d’agir dans le respect des règles de prévention pour inscrire le recul de la circulation du virus dans la durée.
Suivi des indicateurs
Une pression toujours forte sur le système de soins
Depuis le début de l’épidémie, plus de 10 000 personnes ont été hospitalisées pour une forme grave de COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté.
La pression sur le système de soins reste considérable. Le pic des entrées à l’hôpital a été observé dans la région autour du 9 novembre (avec 180 entrées), le plus grand nombre de personnes hospitalisées étant enregistré le 16 novembre avec près de 1 860 personnes prises en charge, soit presque 500 de plus qu’au pic de la première vague (1 380 personnes hospitalisées).
Le flux des hospitalisations est toujours à un haut niveau (près de 100 entrées par jour, plus de 15 en moyenne par jour, en réanimation) et les établissements de santé de la région vont être confrontés à plusieurs semaines encore difficiles.
L’ensemble des mesures visant à éviter toute saturation des services hospitaliers restent actives, comme les transferts de patients, au nombre de 200 à ce jour depuis le mois d’octobre.
De nouveaux transferts hors de la région ont été effectués cette semaine (5 patients de Besançon transportés hier et aujourd’hui vers des établissements de santé du Grand-Est).
Cette deuxième vague épidémique se mesure malheureusement également en termes de mortalité.
1 677 décès sont à déplorer en établissements de santé ce 20 novembre, soit 176 de plus en une semaine ; 947 en établissements médico-sociaux d’après les données épidémiologiques de Santé publique France (112 de plus en une semaine).
Alors que les efforts de chacun commencent à porter leurs fruits, continuons à freiner ensemble la circulation du virus par le respect des gestes barrières et des mesures de confinement.
N oubliez pas les EHPAD Jean-Bernard où l ‘on souffre beaucoup aussi……
Pas de panique, le taux d’incidence est en train de chuter superlativement (courbe bleue) et en mettant le pointeur au-dessus de la Saône-et-Loire, vous avez les chiffres locaux dans le temps :
https://app.powerbi.com/view?r=eyJrIjoiMTUzZGJiZTktMjE4MC00YjM4LWEzYmItMzIwOWY1YjhiOGYxIiwidCI6ImQwYjE3MTZmLWQ5NDEtNGNjMy1iNWY5LWU0MmViMzdmZDgwYiIsImMiOjh9
suivi comme il se doit des hospitalisations (courbe rouge) (étrange, le nombre d’admission à l’hôpital indique -11,2% en S-et-L). La France se reverdit petit à petit. 3ème vague probable pour février-mars.
Et peut-être qu’un jour sera-t-on enfin décidé à tester (PCR et autres), isoler (hôtels et autres et localement et cohérent, inutile d’interdire d’aller seul à la pêche), et traiter en amont (chloroquine et autres)? « Quand on veut, on peut », n’est-ce pas? (dans certains cas)
D’autant que cette méthode coûte juste quelques milliards de moins que bloquer une économie entière en mettant des agents économiques au bord de la faillite. Espérons que ce dernier point ne soit pas prémédité mais seulement inconscient, un simple question de « nous n’y avions pas pensé ».