Certains compagnies d’assurances et organismes de retraite, adressent à leur adhérents des notices pour leur rappeler les règles du contrôle technique des véhicules. Mais ce n’est pas une généralité. Lorsque l’on écoute les conversation sur le sujet on entent tout et n’importe quoi. Nous avons décidé de faire un point précis sur le sujet.
Quid du nouveau contrôle technique en vigueur depuis le 20 mai 2018 ?
Il porte sur 133 points de contrôle au lieu de 123 auparavant. Ces contrôles peuvent entraîner une contre visite en cas d’anomalie et l’obligation de réparer le véhicule avant un contrôle.
Le nombre de défaillances potentielles prises en compte passe de 410 à 610 avec un niveau supplémentaire : la défaillance critique impliquant un danger grave et immédiat pour le conducteur et les usagers de la route. Cette nouvelle défaillance entraîne l’obligation de réparer le jour même du contrôle, sinon le véhicule ne pourra plus circuler après minuit. Une contre visite devra avoir lieu dans les 2 mois.
Les niveaux de défaillance sont : mineures, majeures et critiques. Pour les deux derniers il y obligation de contre visite payante.
Quel que soit le cas de figure, le temps de contrôle s’en trouve donc rallongé et le coût s’en ressent.
Les prix du contrôle technique sont libres en France et ils oscillent d’après nos recherches entre 35,00 € à 98,00 € pour une même prestation.
Rappelons que contrôle technique périodique est obligatoire dès la quatrième année du véhicule puis tous les deux ans.
Il est interdit de vendre (même de céder à titre gratuit) un véhicule de plus de 4 ans dont le contrôle n’est pas à jour (moins de 6 mois). L’acheteur ne pourrait demander une nouvelle carte grise.
En cas de défaut de contrôle technique, l’automobiliste s’expose à une amende de quatrième classe (jusqu’à 135 euros), la confiscation de sa carte grise ainsi que l’immobilisation du véhicule.
En annexe un tableau des éléments importants à vérifier avant le contrôle technique.
Gilles DESNOIX