Communiqué – La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité n’est pas invitée au CNR Santé ! Sans doute vaut-il mieux des usagers triés sur le volet pour applaudir la méthode !
Nous ne le regrettons pas ! Ce n’est qu’un énième comité de plus. Les professionnels de terrain, les usagers, les élus locaux n’ont pas attendu le « Conseil National de la Refondation » dont l’acronyme (CNR) a été honteusement détourné de celui du Conseil National de la Résistance fondé il y a 70 ans et qui, lui, fut le marqueur de nombreuses réformes sociales et démocratiques dont jouissent encore nos concitoyennes et concitoyens, en particulier la Sécurité Sociale.
La situation est catastrophique, tant pour les soins de ville qu’à l’hôpital du fait de décennies de numerus clausus, d’absence de régulation des installations, de décennies d’étranglement financier des hôpitaux. Mais la solution ne peut venir de bricolages locaux sans volonté d’agir au plan national pour le développement et le financement d’une véritable politique publique de santé.
A quand des moyens supplémentaires pour les facultés afin qu’elles puissent former des médecins en nombre suffisant et stopper l’inexorable progression des déserts médicaux ?
A quand un véritable service public de soins de proximité autour des centres de santé, permettant un travail d’équipe, tout en assurant des permanences dans des zones peu peuplées ?
A quand de réels moyens pour accueillir de jeunes médecins dignement, plutôt qu’à travers une année de formation supplémentaire fictive ?
A quand une gestion des hôpitaux respectant l’éthique des soignants et la dignité des patients ?
NON aux tableaux Excel de la rentabilité ! OUI à une prise en charge HUMAINE.
Au-delà du discours ministériel trompeur, l’Objectif National des Dépenses Maladie (ONDAM) annoncé pour 2023 baisse par rapport à la totalité de l’ONDAM 2022 incluant les dépenses liées à la COVID. Si la partie consacrée à l’hôpital est en augmentation, cela reste en dessous de l’inflation et ne prend pas en compte l’ensemble des mesures salariales décidées par le
gouvernement : en clair les hôpitaux auront moins de moyens en 2023 qu’en 2022 !
Le gouvernement et François Braun appellent à rechercher des solutions locales pour mieux masquer leur absence d’ambition d’une politique publique de santé à la hauteur des attentes – immenses – des soignants et de la population. Ils préfèrent laisser le secteur privé s’enrichir sur les ruines de l’hôpital public.
c’est logique ils ont voté macron en 2017 et revoté macron en 2022 qui avait commencé à démanteler l’hopital et les services publics pour faire des economies pour financer le repeuplement exotique des campagnes, tout un programme connu avant les élections et voulu par les électeurs majoritaires, dont la cgt
Un usager n’est qu’un malade en puissance !
Refondation !
A force de refonder on arrivera à raser aussi les décombres !
Rechercher des solutions locales ? C’est en effet ce que font les nombreux usagers à la recherche d’un médecin ( comment parler encore d’un « médecin référent » , nous ne pouvons plus guère nous offrir ce luxe ! ) , mais , il n’en pousse pas un tous les matins dans notre jardin ! Il semble même que ce serait « une espèce menacée en voie de disparition » !
La meilleure chose qui vient de se produire, c’est l’absence de cet incompétent Codef. Voyez par vous-même : Depuis son existence, rien de positif n’a vu le jour.
Les Hospitaliers ne seront enfin plus sous le joug de ces militants qui ne représentent rien.
Merci pour cette élimination
A Virucid
Perso, je trouve que le Codef est la seule voix qui s’élève et nous alerte régulièrement de la décadence de notre service de santé.
Vous dites que rien de positif n’en a découlé. Qu’en est-il pour les autres?
Nous sommes tout simplement laminé par une politico-technocratie toute puissante qui ne raisonne tout simplement pas en terme de service public .En quelques décennies, nous sommes passés d’ un service de soins très performants à une misère en termes de prise en charge médicale et para médicale
La faute à qui …..CQFD
Si vous voulez un hôpital, faites des enfants, créez des entreprises, créez des emplois, et rendez la région attractive au niveau économique.
Et l’hôpital se développera.
Mais aujourd’hui, quel est l’avenir de la région ? Mis à part des vieux ou des assistés qui passent leur temps à brailler.
Ceux qui bossent sont toujours plus ponctionnés en impôts et taxes, qui permettent aux inactifs de vivre sur le dos de ceux qui bossent.
Regardez vous dans la glace.
Et après, il y a plein de régions en France, ou l’emploie se porte bien. Tirez en les conséquences.
Un hôpital en état de fonctionnement est-il en rapport avec la santé économique d’une région?
Ou est-ce un de ces besoins fondamentaux nécessaires quelques soient les occupations et les indicateurs économiques de chaque région?
Il semblerait que la « concurrence économique » de « chacun contre tous » et de la « croissance » atteint ses limites dans un monde aux frontières matérielles justement limitées. (Même si elle est efficace mais seulement dans certains contextes précis). Il semblerait très compliqué que les « régions riches » aident les « régions pauvres » (au sein même d’un pays!!!), oh, certes, pas avec un chèque en blanc, il serait bien entendu demandé aux « régions pauvres » de faire des activités bénéfiques à la Vie, « croissantes » seulement en termes de connaissances, de savoirs, de technologies, d’arts, de socio-psychologie, de Nature, etc….. en fonction de ses atouts géographiques, mais pas forcément « rentables » économiquement au sens où cela a été mis en place actuellement (par le commerce et uniquement le commerce (« le marché ») dont les « gagnants » rafleraient tout. Car les emplois étant bien ceux que les « propriétaires » (de biens et de monnaie (le pouvoir de la signature)) et/ou les « délégataires électifs » (le pouvoir de la loi) voudraient bien mettre en place. Un emploi ne se crée pas ex-nihilo….. (sauf exception, et encore faut-il qu’il y ait un besoin en face : des clients solvables dans ce cas d’espèce).
Ah mais comment donc créer des cercles vertueux multi-concentriques? Que de complexités…….!!!
Philo, vos propos sont incompréhensibles . Soyez concret, votre sémantique n’apporte aucune solution.
C’est du bla-bla et rien d’autre.
Car le cerveau fait une différence entre ce qu’il veut entendre et ne pas entendre en fonction de son contexte éducatif. C’est donc tout à fait normal de trouver dans certains cas mes propos « incompréhensibles ». Et normal aussi puisque je me place plutôt dans une réflexion théorique généraliste qui tente de dépasser les clivages, clivages que le cerveau préfère avoir pour se repérer plus aisément en économisant du carburant.
Mais en faisant l’effort de creuser les concepts, de « penser contre soi-même », d’ouvrir les possibilités, de définir les notions à l’aide des dictionnaires, on y trouve bel et bien du « concret ».
Par exemple et donc présenté autrement, les financements solidaires : ce qui « marche » « économiquement » finance ce qui a moins de succès (car la raison de ce mé-succès n’a pas toujours à voir avec le malfondé éthique de l’activité en question) pour rétablir l’équilibre et éviter les révoltes dûes aux injustices et déséquilibres.
Ou encore, les « régions riches » (et/ou l’État, et/ou les multinationales….) aident les « régions pauvres » à installer un niveau de vie vers le « supérieur qualitatif » car il y a une grande part de chance-malchance de se trouver dans les soubresauts économiques-géographiques-historiques (exemple de notre localité mono-industrielle (le charbon) quand tout s’arrête soudainement). Cette « malchance » devrait être rééquilibrée équitablement pour pouvoir à long terme équilibrer la répartition des populations en fonctions des ressources disponibles (l’eau, les champs, les forêts, la nourriture) et non pas se concentrer dans des mégapoles ultra-dynamiques mais qui doivent importer toutes leurs ressources pour survivre au détriments des régions qui leur fournissent ces ressources en échange de trop peu d’argent en retour (dans le cas contraire, les agriculteurs seraient déjà « riches » depuis bien longtemps car ce sont eux qui ont une grande partie des clés de notre survie (avec les médecins)). (Mais on fait déjà ce rééquilibrage certes insuffisant et sans trop en faire la publicité : les DGF et subventions diverses pour compenser les « déséquilibres marchands »).
Cela demanderait par exemple des efforts à de « grands savants » (ingénieurs, médecins, biologistes, physiciens, techniciens, artistes, philosophes…..) d’accepter de s’installer dans des « régions sinistrées » et aux populations locales de « savoir les accueillir » en leur permettant de travailler et vivre socialement à la hauteur de leurs besoins et accepter de s’instruire en permanence (en équilibrant avec le temps de loisir). C’est bien là que cela devient une gestion hyper-complexe du Social et du Vivant.
Excellente analyse de « Marre des pleureuses ».
Oui, il faut se prendre en main et créer une dynamique apolitique capable de faire naitre des projets innovants dans notre bassin minier.
N’ y a -t-il pas une dizaine de cerveaux motivés pour réfléchir à la reconquête de l’emploi??