Le débat d’orientation budgétaire a fait un détour par l’espace Coriolis, un lieu stratégique pour des entreprises à la recherchent d’une implantation à deux pas de la gare TGV et à trois de la RCEA. Mais des sociétés traînent des pieds, « elles veulent du clé en main » précise David Marti, président de la CUCM ce jeudi soir au conseil communautaire qui s’est tenu au gymnase Saint Exupéry à Montceau-les-Mines. « Mais ce sont des vaches qui broutent l’herbe » regrette-t-il.
50 hectares de terrain sont donc disponibles et attendent le départ des vaches. « Nous devons nous donner les moyens pour en faire un espace plus attractif » ajoute-t-il. « Cette attractivité, elle existe mais il faut la multiplier. Coriolis sera un levier important pour attirer notamment des promoteurs ».
Charles Landre n’est pas un ruminant à regarder les trains passer. Les paroles du président l’interpelle. « Vous parlez de Coriolis mais vous avez oublié la stratégie à mettre en place. Il faut une stratégie sectorielle. Qui voulez-vous attirer ? » interroge-t-il.
« La stratégie de la CUCM ? Quand on ne veut pas comprendre, on ne comprend pas. Coriolis aurait pu être remplie mais nous avons fait le choix de dire non à certaines entreprises qui ne répondaient pas au ratio surface/emploi (Ndlr : peu d’emplois, grand terrain, pas intéressant). Nous ne remplissons pas pour remplir ».
Les vaches ont fait leur temps. Bientôt Coriolis avec des plateformes préparées, ce sera facilitadis.
Jean Bernard
6,6 millions pour l’aménagement de l’espace Coriolis.
Un budget annexe de 6,6 millions sera prochainement créé et dédié à l’aménagement de l’espace Coriolis afin de créer une offre immobilière qui favorise l’attractivité tertiaire et l’accueil de nouvelles entreprises de production.
Dans le cadre du projet de mandat 2021-2026 de la communauté urbaine, une des priorités retenues dans l’axe « Développement économique, enseignement supérieur, formation : appuyés sur les atouts historiques et tournés vers la diversification » est le renforcement de l’attractivité économique du territoire.
Dans cette priorité, une des actions majeures en la matière est le développement et l’aménagement de l’espace Coriolis notamment pour permettre l’implantation de services aux entreprises, la création d’une offre immobilière qui favorise l’attractivité tertiaire et l’accueil de nouvelles entreprises de production.
L’un des points du projet de mandat porte spécifiquement sur : « Poursuivre le développement et l’aménagement de Coriolis pour permettre notamment l’implantation de services aux entreprises, ainsi que la création d’une offre immobilière en blanc ou en gris qui favorise l’attractivité tertiaire ».
L’espace Coriolis dispose d’environ 50 ha d’espace disponible pour l’implantation de nouvelles activités. Afin de pouvoir proposer des parcelles clés en main, il convient de travailler sur le terrassement de plateformes qui puissent convenir aussi bien aux usages industriel, logistique que tertiaire. Ainsi il est prévu de terrasser des parcelles et de préparer les accès : création de voirie et raccordement aux réseaux (eau potable et assainissement).
Un travail préparatoire est engagé comprenant notamment la préparation technique et règlementaire. En termes de calendrier, les travaux d’aménagements devraient débuter au second semestre 2022.
Charles Landre a raison, c’est grand temps de s’occuper de Coriolis.
1981…..2021..,..40 ans que le même discours est répète……au minimum 25 ans de perdu….40 ans que les socialo communistes gèrent ce site…..un bilan affligeant….Le pire c’est qu il sont contents de leur politique et passe leur temps à se féliciter….
Mis à part le fait que comme d’habitude, tu politises tout, je suis d’accord avec toi. 40 ans que cela dure et que Coriolis n’a pas réussi à « décoller ».
On est en droit de se poser des questions…
« 50 hectares de terrain sont donc disponibles et attendent le départ des vaches. »
Je me pose des questions !
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/loi-climat-pourquoi-la-lutte-contre-lartificialisation-des-sols-inquiete-certains-1307534
« L’artificialisation des sols est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité », assure le ministère de la Transition écologique » »
Nous sommes bien face à nos contradictions.
Nous prétendons sauver la planète (est ce si sûr?) mais refusons de changer nos pratiques, non ?