Confinement – Quoi mettre de bon dans nos assiettes ?

Une initiative pour aider les producteurs locaux de la CUCM.

Soutenir nos producteurs locaux pour anticiper la suite ?

Tout indiquait que la pandémie de Coronavirus nous toucherait aussi, et nous nous sommes laissé prendre au dépourvu… Nous avions vu ce que cela donnait en Chine, et nous voilà pourtant un peu abasourdis, dans une situation surréaliste que personne (ou presque) n’imaginait il y a encore 3 semaines.

Il faut croire que nous avons bien du mal à anticiper, même quand le voyant clignote sous nos yeux. Et si ce n’était pas une fatalité ? Et si on décidait de ne pas se laisser surprendre à tous les coups ? Nous avons tous fait des stocks, mais lorsque les denrées parcourent en moyenne 5000 km avant de finir dans l’assiette, est-ce suffisamment prévoyant ?

Nous connaissons d’autres risques comme l’emballement du climat, la disparition de la biodiversité, les pénuries d’eau, de matières premières ou d’énergie… actuellement, qui cela préoccupe-t-il ? Creusot-Montceau en transition est un mouvement citoyen qui s’est donné pour but, à l’image d’autres « villes en transition » partout dans le monde, de préparer notre territoire, autant qu’on le puisse, à traverser les chocs à venir : quitte à ce que les cartes soient rebattues, autant réfléchir collectivement à ce que l’on désire voir émerger, dans l’enthousiasme et la bonne humeur !

Et vous, vous mangez quoi, demain ?

Pour Creusot-Montceau en transition, cette anticipation, cette résilience, se conçoit d’abord en relocalisant tout ce qui peut l’être, en terme de fournitures et de services. Rendre à notre territoire sa capacité à produire tout ce qui est essentiel à notre vie quotidienne. Et l’alimentation est bien sûr le premier de ces éléments.

Il nous apparaît vital d’aider, de favoriser une production locale, à travers des circuits aussi courts que possible. Dans ce but, nous avons travaillé depuis un an à la rédaction d’un premier inventaire des producteurs de la CUCM. Ce guide sera bientôt diffusé, vous pourrez vous en saisir.

Mais ce n’est pas si simple. D’une part, nos producteurs sont trop peu nombreux pour fournir l’essentiel de notre territoire. Et d’autre part, l’épisode que nous traversons les met en grande difficulté : interdiction des marchés, mobilité de la population restreinte, habitudes alimentaires revues… comment écouler la production ? Et quelle main d’oeuvre embaucher ?

Creusot-Montceau en transition se propose donc dans l’immédiat de relayer sur son site internet leurs modalités de vente, ainsi que les éventuels besoins qu’ils pourraient rencontrer. Retrouvez ces informations sur : https://www.cm-en-transition.fr/actions-menees/consommation-locale/sapprovisionner-localement-en-periode-depidemie/

Faisons de cette parenthèse une opportunité, une occasion de consolider ce à quoi on tient, et de poser les bases de la société que nous désirons pour demain.

Le collectif Creusot-Montceau en transition

https://www.cm-en-transition.fr

2 commentaires :

  1. Excellente démarche de la part de personnes lucides et motivées.

    Cependant un gros problème possible, la verbalisation.

    Comment faire admettre aux forces de l’ordre que les trajets pour s’approvisionner ne sont pas les plus courts mais devraient permettre de sauver ces entreprises qui sont notre avenir ?

  2. Hélène Touillon

    Belle initiative qui a démarré avant le confinement mais prend tout son sens dans une période de crise sanitaire!
    L’idée est ne pas aller trop loin de chez soi justement, et de commander en grosses quantités pour ne pas y aller trop souvent.
    On peut aussi se mettre d’accord avec ses voisins, ses amis, des personnes isolées.. pour rentabiliser le voyage et être solidaires!
    Pour répondre à Curieux, je pense que si on se fait arrêter avec un plein coffre de fromages ou de légumes les policiers vont comprendre que ce n’est pas pour la balade.
    Oui, mais il faut se faire arrêter au retour et pas le coffre vide me direz-vous… Reste la solution d’expliquer la démarche aux forces de l’ordre et de leur proposer de téléphoner au producteur pour vérifier notre « alibi » 🙂
    En tout cas je suis persuadée que ces circuits courts sont notre avenir et qu’il faut soutenir les producteurs locaux.
    Et niveau précautions sanitaires, cela me paraît bien moins dangereux car les produits n’ont pas été manipulés par plusieurs personnes différentes, comme dans les supermarchés..
    Sans compter que ce virus a l’air de rester plus longtemps sur le plastique que sur une cagette en bois ou un carton de fromages.

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