C’est la question du moment depuis la dernière prise de parole du président de la République. Emmanuel Macron a indiqué la reprise des cours dans les écoles, les collèges et les lycées, la réouverture des crèches à partir du 11 mai prochain mais « progressivement ». Il a également annoncé que les bars et restaurants, salles de spectacle restaient fermés.
Certes, l’école reprend, le gouvernement incite à retourner au travail dans la mesure du possible et les « petits » commerces, dans l’habillement, la décoration, la beauté, enfin ceux qui aujourd’hui sont fermés depuis le 16 mars dernier, auront-ils le droit de rouvrir à compter du 11 mai ?
« D’après ce que j’ai compris, c’est oui » indique sans être affirmative, Brigitte Voisin, président de Montceau commerces. « Mais ça change tous les jours. On nous a laissé entendre dans un premier temps que nous pourrions reprendre notre activité fin mai début juin et maintenant, c’est à partir du 11 mai ».
En vérité, même à la chambre de commerce, personne ne sait exactement si oui ou non les commerçants pourront rouvrir le 11 mai. C’est vague, c’est flou.
Au salon de coiffure Image de soi, rue Carnot à Montceau-les-Mines, c’est la même interrogation, la même incertitude sur cette date de reprise. « Nous nous préparons au mieux pour la reprise mais vous savez, nous vivons une première mondiale et plus haut, ils gèrent comme ils peuvent et non pas comme ils souhaitent ».
Comment vont se comporter les consommateurs ?
Ouvrir le 11 mai, à Il était une soie, c’est un souhait, « mais le président n’a pas vraiment été clair, alors j’ai un doute », avoue Claudine.
La question reste donc posée et quand bien même l’activité commerciale « renaissait » à partir du 11 mai, « quel sera la comportement de la clientèle ? » interroge Brigitte Voisin.
Va-t-elle se précipiter dans les magasins, se jeter sur le verre d’eau après la traversée du désert ou rester prudente ? « Certains des commerçants sont pessimistes » relaye la président de Montceau commerces.
Entre faire ses achats en toute liberté, quand on veut avec qui on veut ou faire ses courses avec ce satané coronavirus qui traîne, avec un masque sur le nez, l’obligation de respecter les barrières sanitaires, il n’y a pas photo. Et puis financièrement parlant, les consommateurs seront-ils enclins à dépenser ?
« Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire » reprend Céline. « Cette barrière de l’hygiène va compter énormément ».
Néanmoins, une reprise même sous conditions, voire progressive, les commerçants la souhaitent. A Image de soi, les deux employés sont au chômage partiel, « et j’assure le complément de salaire » précise Céline qui très vite aussi, a remis son gel hydroalcoolique et produits désinfectants aux personnels soignants.
Bon d’accord mais le 11 mai, ils font quoi ?
Jean Bernard
Sais de l’ imprudence de recouvrir les écoles, collèges, crèches commerce s le 11. Mai, car vous allez voir la deuxième vagues de cas de covid 19 qu’il pourrait se multiplier, alors là comme l’ont dit certains spécialistes du corps médical se serait une ecatombe sur le plan humain
comment cela va se passer quant des client(e)s vont essayés des vêtements et les reposés si ceux ci ne leurs vont pas. les commerçants vont-ils les lavées tous de suite?.
si oui ces vêtements ne seront plus neufs.
On ne peut pas laver les vêtements !
Le passage d’un défroisseur à vapeur sur tous les vêtements avant de les remettre dans les rayons.
Je pense que c’est pour l’économie et aussi pour arriver plutôt a l’immunité collective, du fait que les enfants pourront re propagé le virus voilà l’idée.
L’immunité collective ? J’ai un doute car même les spécialistes en immunologie ne savent pas si l’on peut être immuniser contre ce virus . Maintenant parler économie , attendons qu’il n’y ai plus aucun malade dans les hôpitaux , et , là on pourra faire des projets !!!
Bien sûr que si ange71 du simple fait que des personnes infectées arrivent à en guérir. L’immunité collective ne veut pas dire ne pas être touché mais développer des anticorps pour guérir comme ont pourraient guérir de la grippe, voilà pour expliquer ça le plus simplement possible.
Encore faut il que la surface de votre commerce puisse accueillir un minimum de client? ON VA DEVOIR FAIRE LE GENDARME CAR COMMENT VERIFIER OU ËTRE CERTAIN QUE LE CLIENT N ENLEVE PAS SON MASQUE EN CABINE D ESSAYAGE ( ce qui semble « normal » car pas pratique pour passer un maillot/tee shirt) et qu’il ne va pas se moucher entre temps? Nous ne sommes pas habitués à nous habiller en ayant un masque qui de toute façon, ne tiendra pas en place lors des essayages! Je pense qu’il nous faudra (pour les petites boutiques) allouer 15mn maxi par client pour espérer avoir une chance d’en avoir plus dans la journée. Car aussi et il faut s’y attendre, tous le monde n’achètera pas et là, nos relations ne seront plus les mêmes car il faut bien le dire: SI NOUS OUVRONS C EST AUSSI ET TOUT DE MEME DANS L INTENTION DE VENDRE? Etant auto-entrepreneur et ayant une friperie de 40 m2, je me demande si l’on me donnera l’autorisation d’ouvrir étant donné la petite surface!!!
Bonjour travaillant dans un commerce de 3000 mettre carré commerce non alimentaire a quelle date pourront n ou reouvrir vu la surface merci
Bonjour
Les cabinet de réflexologie et de massage pourront-ils ouvrir après le 11 mai?