La première guerre mondiale, dite aussi la grande guerre de 1914 à 1918, celle-ci, personne ne l’oubliera tant les images qui nous restent, parlent d’elles-mêmes. Un carnage, un massacre. Ce conflit, 101 ans après, a toujours une portée mondiale et semble se propager à la jeunesse, qui, de nos jours, davantage soucieuse de son passé, prend conscience que vivre en paix, est déjà un bonheur inégalé.
Les cérémonies de l’armistice du 11 novembre 1918 à Montceau-les-Mines ont rassemblé presque autant de monde que lors du centenaire.
« Inlassablement, les Français sont fidèles à cet anniversaire. En ce jour, dans les nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de nos villes et de nos villages, toutes les générations – unies et solidaires – se rassemblent et se recueillent.
La Nation se souvient de ceux qui se sont battus pour elle entre 1914 et 1918. Elle n’oublie pas ses enfants tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident. Elle n’oublie pas le sang versé par des soldats venus d’Afrique, d’Asie, du Pacifique et d’Amérique. Elle salue toutes les nations alliées qui ont partagé le même combat » rappelle Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées ».
« Un 101e anniversaire placé sous le signe de la jeunesse » note madame le maire. Notamment avec deux ados qui prennent la relève des porte-drapeaux.
Amir Amran a 14 ans. Lui-même a proposé ses services. Ce matin, il avait le privilège et surtout la fierté d’exhiber les couleurs de la Légion d’honneur. « Etre porte-drapeau, c’est un premier pas de mon futur métier » explique l’élève de seconde au lycée Parriat. « Je veux devenir diplomate. J’ai déjà beaucoup voyagé et je suis passionné de géopolitique. Diplomate, pour moi, c’est une évidence ».
Du passé, Amir Amran en prend toute la mesure d’où son intérêt à toujours vouloir régler un problème sans violence. Le second porte-drapeau est un élève du collège Saint Gilbert.
Jean Bernard