Pourquoi irions-nous à Collonge-en-Charollais en ce beau dimanche du 26 août ? Déjà se rendre à la fête de la prune et découvrir par la même occasion ce charmant village situé à un lancer de noyau du Mont-Saint-Vincent, à condition de bander les muscles au maximum quand même.
Et pour découvrir Collonge-en-Charollais quoi de mieux qu’une randonnée agrémentée de découvertes. Son histoire avec le lavoir, son église romane, sa tour du Moyen Age, ses artisans, apiculteur, peintre ou encore céramiste avec les étonnantes figurines de Christine Sutter, plantées en pleine campagne. Les bovins charolais ne font plus leur loi !
Collonge-en-Charollais, c’est aussi sa fête de la prune. La fête des mirabelles, des reines-claude et questches que les visiteurs venaient chercher sur la place de la mairie, sorte de pèlerinage du temps où la commune s’appelait, disait-on plutôt, Collonge-la-purne. « Ici, c’est une terre à prunier. Il y a une cinquantaine d’années, il y en avait partout » explique un des membres du comité des fêtes.
Il en reste puisqu’au vieux four, les tartes cuites au feu de bois et dégustées par les randonneurs en fin de parcours, étaient aux des prunes du village. Quel parfum !
Randonnée-découverte, vente de prunes et vide-grenier _ avec moins d’exposants que dans le passé _ tel était le nouveau concept mis en oeuvre par le comité des fêtes, son président Guillaume Caton et l’aide de la municipalité et de son maire, Josette Lagrange. Tous ravis que cette 17e édition de la fête de la prune ait suscité autant d’intérêt auprès du public.
Jean Bernard