Communiqué du CODEF.
Nouvelles techniques de soins :
« Nous faire avaler des couleuvres ! »
Il y a des propos qu’il faudrait immortaliser. Selon JM Suignard, directeur délégué du CH J. Bouveri, « Quand on fait
l’étude des patients présents au sein de la structure, on se rend compte qu’il y a une surcapacité de l’établissement. Parfois des patients viennent du GHT Sud Saône-et-Loire (Mâconnais, Clunisois). C’est nous qui allons les chercher. Ce n’est pas très cohérent en termes de territoire. 45 lits sur la Guiche, cela répond aux besoins de la ville. »
Nous ne savions pas que l’établissement de la Guiche avait pour objectif de « répondre aux besoins de la ville » qui compte 617 habitants (Insee 2015). Ils en ont de la chance ces habitants, à moins que l’on se moque d’eux ?
Ce n’est tout de même pas honteux d’accueillir des patients du Mâconnais ou du Clunisois qui sont là parce qu’ils n’ont pas trouver d’établissement d’accueil dans leur GHT, ou parce qu’ils résident à proximité. Cluny n’est qu’à 25 km de la Guiche. Ils iront où quand les lits seront fermés ?
Qu’est-ce que la cohérence de territoire vient faire ici pour justifier à tout prix cette fermeture qui, en fait, est dans le droit fil de la politique gouvernementale et de son “bed management” comme ils disent ! Y aurait-il une frontière infranchissable entre les deux GHT de Saône et Loire ? Où est la cohérence du découpage de notre département en deux « territoires » nord et sud ?
Dans le même ordre d’idées va-t-on interdire aux patients du bassin minier d’aller se faire opérer de la cataracte à Paray le Monial dans le GHT SUD ?
Le Codef approuve totalement le commentaire de cet infirmier retraité qui connaît bien le problème. Hélas son appel aux directeurs a peu de chance d’être entendu car ils sont de fidèles, voire zélés petits soldats, le petit doigt sur la couture du pantalon pour appliquer servilement les ordres venus d’en haut où l’on ignore le concept d’humanité.
En signant sur http://chng.it/knXTVxWGRG vous crierez haut et fort NON au projet de suppression de 15 lits dans le SSR de La Guiche et du transfert de la cuisine locale à Autun.