Même le prochain salon de l’agriculture à Paris qui devait s tenir du 27 février au 7 mars 2021 a été annulé. Alors il facile de comprendre que le 55e festival du Ciné Caméra Club Montceau qui devait se dérouler en novembre à l’Embarcadère de cette année n’aura pas lieu.
Cette mauvaise nouvelle, une de plus en ce moment, c’est le président, Casimir Kielbasa qui l’a annoncée, la mort dans l’âme. « Nous devions fêter cette année le 70e anniversaire du club. Les idées ne manquaient pas afin de présenter à nos spectateurs assidus un fantastique programme. Ce n’est que partie remise en espérant que les conditions sanitaires seront derrière nous, que la vie sera revenue à la normale. Nous mettrons les bouchées doubles afin de préparer un super festival en 2021 » assure-t-il.
Pas de festival mais au Ciné Camera Club Montceau, l’activité n’est pas à l’arrêt. Aussi, bien entendu a-t-il fallu gérer le confinement. « Pendant deux mois nous avons communiqué par téléphone, mails et même en visio-conférence » rappelle le président. « Nous avons même fourni à la ville de de Montceau des diaporamas et films afin qu’ils soient diffusés sur le site de la ville. Un diaporama a d’ailleurs été plébiscité avec plus de 4000 vues pendant un week-end », ajoute-t-il.
Depuis, les membres du club ont repris « le film » en marche à partir de juin, notamment le tournage du long métrage sur la vie à Montceau dont le visionnage des scènes a repris cette semaine au pôle associatif du Magny.
Même si l’activité tourne « au ralenti », le Ciné Caméra Club Montceau a été mis à l’honneur le week-end dernier. En effet, René Benoît a remporté le premier prix du festival vidéo de Tournus avec son film « Le cylindre » de chez Aillot. Viniccio Bertoccise s’est classé troisième avec un film sur le musée de la mine à Blanzy. Comme quoi le travail ces cinéaste amateurs montcelliens est reconnu au-delà du Bassin minier.
Sachez également que tous les jeudis, toujours au Magny, quelques fondus et mordus de la vidéo se retrouvent pour échanger conseils et expérience sur le montage, la prise d’images ou encore la prise de son.
Pas question de perdre la main. La passion demeure intacte.
J.B.