Trop juste pour les marches du festival de Cannes en 2019 mais probablement à l’heure en septembre de l’année prochaine quand sera divulguer la saison culturelle. Ce jour-là, les habitants de Blanzy devrait découvrir sur grand écran et une salle obscure un film de 52 minutes.
Le réalisateur Didier Moury avait bien pensé à Bruce Willis déjà formaté avec son « 58 minutes pour vivre » mais l’acteur américain n’était pas disponible.
Plus sérieusement, ce 52 minutes doit retracer l’histoire de Blanzy, de la préhistoire à aujourd’hui. « L’idée était venue du maire, Hervé Mazurek, qui dans un premier temps n’avait pas abouti et, qu’au fil du temps, elle a mûri pour déboucher sur Blanzy ville d’histoire, ville d’avenir » explique Didier Moury de MDS production, une société cinématographique blanzynoise.
Alors avec une équipe réduite composée d’éminents spécialistes de l’histoire locale, à partir de documents et ils ne manquent pas, un scénario prend forme. C’était justement l’objet de la dernière réunion en mairie.
Le passé de Blanzy est riche, si riche qu’à lui seul il mériterait la totalité du film. Valoriser des tranches d’histoire qui sont encore visibles dans la commune, nos « experts » y tiennent. Le réalisateur également mais dans un temps imparti. Tout le monde apporte ses idées qu’il « faudra condenser par thèmes » précise Didier Moury.
Le travail ne manque pas, il est passionnant. Faire succéder des événements dans un ordre chronologique, en faire un document fidèle, sans travestir la réalité et en 52 minutes, voilà la mission… possible.
Jean Bernard