Blanzy – Un maire en forme olympique et déterminé quoi qu’il en coûte

 

Il n’existe véritablement pas de recette pour présenter ses voeux. Chaque maire a la sienne et à Blanzy, mercredi soir à la salle des fêtes EVA, Hervé Mazurek, dans son style à lui, a passé en revue l’actualité passée et à venir de la commune sans oublier personne ou alors ce fut à l’insu de son plein gré.

Aussi, en ouverture de cette cérémonie des voeux, a-t-il voulu mettre en avant ceux qui ont réalisé et interprété le film TEKITWA, son coup de coeur, en direction des Papillons Blancs, Odil TV, Marie Juliane Marques de la compagnie les Incassables, Michelin et le Rotary. Un film primé au festival Regards croisés de Saint-Malo.

En forme olympique en ce début d’année 2024, le maire de Blanzy a surtout mis l’accent sur les nombreuses missions municipales en synergie avec la communauté urbaine Creusot Montceau laquelle intervient aussi dans le développement économique. « Soyons optimistes, croyons en notre territoire, mettons-le en valeur » formule Hervé Mazurek.

Il se permettra néanmoins de plagier Emmanuel Macron et son « en même temps », car « ici, il prend une autre dimension sur le terrain communal. En même temps, il faut essayer d’apporter des réponses de proximité aux demandes quotidiennes des habitants et, en même temps, il faut inscrire la dynamique communale au sein de projets structurants pour l’ensemble du territoire ».

 

 

Pierre Dac, Kaamelot, Prévert et Brel

pour se mettre à rêver

 

 

Que réserve 2024 aux Blanzynois ? « Comme a dit Pierre Dac, la prévision est difficile surtout quand elle concerne l’avenir » avance le maire dans l’ombre de l’humoriste. « Cependant, nous avons des certitudes » enchaîne-t-il. Hervé Mazurek, pas Pierre Dac.

La certitude de livrer le nouveau centre technique, de voir les anciens haras transformé en lieu d’expression culturelle, rénover les salles de bains de la résidence Jean Rostand. C’est également la poursuite de la mise en 2×2 voies de la RCEA dans la traversée de Blanzy ou encore « continuer à travailler tous ensemble avec les communes voisines pour rendre notre territoire plus attractif car nous avons des atouts pour attirer de nouvelles entreprises, de nouveaux habitants ».

Hervé Mazurek ne pouvait ne pas citer l’offre médicale qui va s’étoffer avec l’installation de quatre médecins. « Ce n’est pas anodin. Le projet poursuit sa route sereinement » assure-t-il malgré l’opposition et le scepticisme de certains.

A écouter Hervé Mazurek, tout est là sous nos yeux pour transformer le territoire où tout est possible. La ville de Blanzy est en passe d’être totalement fibrée, l’offre touristique est de qualité, les loisirs et la culture ne sont pas en reste avec des concerts, des festivals sur la CUCM. « Ce serait un excellente initiative si toutes les communes concernées pouvaient faire ensemble la promotion de ces moments culturels de l’été » soumet le maire. Quand le territoire rayonne, Blanzy brille.

Pour finir, il s’est appuyé sur Jacques Prévert, notamment cette phrase, « il faudrait essayer  d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple » avec en filigrane cette déclaration, « je suis un maire heureux, mon ambition est toujours intacte (…), il y a le poids des responsabilités, souvent on en a gros (les fans de Kaamelot apprécieront)…, mais chaque jour est passionnant ».

Il terminait avec détermination en déclarant : « En 2024, je continuerai quoi qu’il en coûte, à remplir mes missions avec encore et toujours les idéaux républicains et humaniste chevillés au corps ».

Et comme disait Jacques Brel, « le seul fait de rêver est déjà très important (…), je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier ».

 

J.B.