Il est peut-être utile, parfois même à l’insu de son plein gré, de laisser passer du temps pour mieux ensuite en tirer toute la substantifique moelle. Rabelais aurait sans doute apprécier de partager dimanche le carnaval de Blanzy organisé par le comité des fêtes en totale communion avec le comité de jumelage et l’apport gouleyant de la délégation allemande de Hettenleidelheim et son célèbre « helau, helau, helau ! ».
Ce qui a été profond et essentiel ce dimanche après-midi dans le centre ville de Blanzy furent la joie et le bonheur que ce carnaval a procuré pendant près de trois bonnes heures avec les plus heureux au sommet de la hiérarchie, les enfants et leurs yeux émerveillés.
Le carnaval opère comme Merlin l’enchanteur anime les objets. Tout devient possible quand le confetti devient l’indispensable élément comme a pu l’être l’épée du roi Arthur. Magique.
Cinq ans sans carnaval, sans défilé, sans tambour ni trompette, c’était juste la limite à ne pas dépasser.
J.B.