Voilà bientôt 20 ans, inspiré par Nicolas Hulot, Jacques Chirac nous avertissait depuis le quatrième sommet de la Terre de Johannesburg que la maison brûlait et que nous regardions ailleurs.
Pas plus tard que la semaine dernière, Emmanuel Macron annonçait que nous allions « devoir changer, vivre différemment ». En contradiction avec la baisse drastique des effectifs des agents au ministère de la Transition Ecologique et la perte de moyens financiers.
Pourtant, des associations comme Nous voulons des coquelicots demandent l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. D’autres réclament des mesures efficaces pour lutter contre l’aggravation du dérèglement climatique.
La pétition des Coquelicots a obtenu 744 000 signatures. « On n’a jamais vu autant de coquelicots dans les champs, sur le bord des chemins et jusque dans le pavé des villes » souligne Catherine Lonjaret du collectif blanzynois. Vendredi, sur le parvis de la mairie avec le soutien de La mère en gueule, a été procédé au mariage de raison même si hautement symbolique, entre Mlle Coquelicot avec Monsieur Climat. Elise à dit oui à Théophile et inversement pour le meilleur et pour éviter le pire.
J.B.