A quoi aspire aujourd’hui la population depuis le mois de mai dernier malgré la mise en place du pass sanitaire ? A vivre, tout simplement. Mais de quelle manière ?
Cette question, les associations, les clubs sportifs se la sont posée avec surtout la peur de ne pas retrouver les effectifs d’avant covid et perdre par la même occasion une partie des bénévoles qui sont le ciment indispensable du bon fonctionnement.
La crainte de prêcher dans le vide est _ était _ grande.
Il est un coin dans le Bassin minier, à Blanzy plus particulièrement où les premières notes laissent poindre un optimisme grandissant. Il s’agit de l’école municipale de musique que dirige Olivier Boreau. « C’est une bonne rentrée » dit-il sans rouler des épaules.
En préambule, Michel Montmaron, adjoint au maire en charge de la vie culturelle et associative, apportait une explication à l’intérêt que suscite l’école de musique. « Quand Friedrich Nietzche disait : sans la musique, la vie serait une erreur, il faisait preuve d’une grande lucidité ». Il ajoutait (Montmaron pas Nietzche), « Au même titre que l’anglais, l’allemand ou l’espagnol, l’enseignement de la musique devrait figurer au programme de toutes les classes du monde ».
Pas étonnant que Blanzy « attache une grande importance à son école municipale de musique » où les enseignants et son directeur permettent au plus grand nombre d’accéder à l’enseignement musical.
« Nous enregistrons 45 nouvelles inscriptions, 17 adultes et 28 enfants. L’an dernier nous étions à 121, nous sommes aujourd’hui à 130, soit plus 9 » rapporte Olivier Boreau.
Existe-t-il une explication tangible ?
Même pendant le confinement, le couvre-feu, les animations musicales dans les écoles, les instants essentiels dans les quartiers, « ont bien fonctionné » estime le directeur. Donner envie de faire de la musique a sans doute porté ses fruits. D’ailleurs toutes disciplines se sont étoffées. La clarinette monte à 13 élèves contre 7 l’an dernier; ils sont 25 dans les cuivres dont plus 10 à la trompette. « Nous avons retrouvé les chiffres d’avant covid » précise-t-il. Seuls le chant et la flûte stagnent.
Aujourd’hui, l’école municipale de musique affiche complet et les 10 professeurs sont déjà à pied d’oeuvre. Ils enseignent la flûte, la clarinette, le saxophone, trompette, cor, trombone, cuivres naturels (batterie fanfare), chant, guitare (19 élèves) et piano (18).
« C’est une belle surprise que cette rentrée » avance Olivier Boreau.
Des fausses notes, il y en aura. Logique, ils sont là pour apprendre.
Jean Bernard
Il s’agit de mon ancien professeur de musique ! Je l’ai adoré ! Il était super gentil et aussi présent pour nous ! Malheureusement, les études m’ont obligé à arrêter les cours de musique… Une bien triste nouvelle pour moi qui est un grand passionné de musique et plus particulièrement du piano.
Je suis heureux d’avoir connu se professeur ! Merci a lui pour tout ce qu’il m’a apporté ! Monsieur Boreau restera dans ma tête bien longtemps ! Merci monsieur !
Pierre Moury