Lire devrait être obligatoire. Aïe ! L’informateur va encore se faire des ennemis. Mais passons, le plaisir de lire, un magazine, une BD, un roman, un journal, un poème, une nouvelle, est une liberté. A chacun sa lecture.
Certes, personne n’oblige personne à se rendre en particulier dans un salon du livre comme celui qui s’est tenu ce dimanche à l’EVA à Blanzy, organisé par l’association Mine de Lire. Mais pour les amoureux de l’odeur du papier, cette curiosité de découvrir des auteurs régionaux méconnus, c’était l’occasion de faire le premier pas en leur direction.
Des écrivains, des éditeurs et même une librairie, l’Arc en ciel du Creusot, n’ont pas boudé leur plaisir à échanger avec les visiteurs. « L’ivresse est dans le livre » mentionnait Yves Jacob, président de Mine de Lire. Nourrir l’esprit est une expression qui prend tout son sens, c’est d’ailleurs à consommer sans modération alors que la crise sanitaire a fait passer la culture pour non essentielle.
Ce besoin de retrouver des auteurs et des lecteurs, Mine de Lire l’a très vite compris et même si les conditions d’organisation ont conduit au pass sanitaire obligatoire, l’association a tourné une première page de l’après covid. « Ce salon ouvre de nouveaux horizons, il est le point de départ de la vie culturelle à Blanzy » précisait le maire, Hervé Mazurek, au même titre que la veille, sous un chapiteau au stade municipal, le cirque et la musique, proposaient un autre choix. « C’est la diversité selon ses passions » ajoutait-il.
Lire, jouer de la musique, écrire, chanter ou seulement écouter, c’est comme vous voulez.
Jean Bernard