Tout ce que touche le comité des fêtes de Blanzy se transforme en or. L’image est sans doute osée mais à l’issue de l’assemblée générale, la bande du président Pascal Beugras a reçu les félicitations du jury, à savoir le maire, Hervé Mazurek, lui-même.
« Je vous tire mon chapeau, car en cette année 2021 avec la crise sanitaire, il fallait oser organiser des manifestations. Vos actions amènent de l’animation sur Blanzy. La ville vous accompagne de son mieux et quand nous le faisons ensemble, c’est encore mieux », dit-il aux membres du comité rassemblés à la salle Coluche à l’EVA.
Le dynamisme du comité des fêtes n’est plus à démontrer mais plutôt à encourager comme l’a fait le maire, même si, reconnaît-il, « parfois ça grince un peu. Mais vous et moi, nous avons un objectif commun, nous aimons notre ville ».
En effet, quand bien même des associations ont timidement repris leurs activités en 2021 avec la covid en fil rouge, le comité des fêtes n’a pas tergiversé. Le marché nocturne sur le parking de l’EVA, la fête de l’andouille au stade municipal, l’élection du couple princier, le marché de Noël, sans compter la participation au festival de Blanzy en juillet, toutes ces manifestations ont été couronnées de succès. Seul le marché de Noël n’a pas connu une forte affluence mais le comité a tout de même dégagé un bénéfice de 1725 €.
A ce propos et pour éviter la concurrence avec Sanvignes et même Montceau-les-Mines, « nous envisageons d’organiser le marché de Noël le dernier week-end de novembre. Ainsi, nous serons les premiers » explique le président.
Autant dire que la santé financière du comité est saine. » « Nous avons fait une très belle année » annonce le trésorier qui n’a pas manqué de rappeler que l’achat de barnums a été un bon investissement au moment de les louer aux autres associations ou encore à Michelin pour ses 50 ans.
Un regret quand même, de ne pas avoir pu organiser le carnaval en février 2022. « C’est un raté » avoue Pascal Beugras. Aussi aurait-il aimé une séance de rattrapage, mettre sur pied un corso en juin. Mais là, il se heurte aux élections législatives. On oublie. La volonté est une chose, la possibilité une autre.
Au comité des fêtes, la volonté n’est pas un vilain défaut. Il en regorge.
Jean Bernard