Blanzy – La veillée funèbre des coquelicots

Un jour, un soir à ne pas mettre un coquelicot dehors surtout sous cette pluie automnale. Pourtant, comme à chaque premier vendredi du mois, les membres du mouvement Nous voulons des coquelicots, sont présents sur le parvis de l’hôtel de ville de Blanzy.

Un 1er novembre qui prend l’allure d’une veillée funèbre pour les victimes des pesticides, commémorer toutes les victimes de l’agro-chimie. A commencer par Paul François, ce Français victime de Monsento; ces Antillais victimes eux du chlordécone, ces paysans du Nicaragua, victimes du Nemagon, sans oublier celles et ceux qui ont croisé la route de cette industrie qui « assassine tout ce qui est vivant » rappellent les Coquelicots blanzynois.

« Nous nous battons pour nos enfants, pour les abeilles et les mésanges, pour les paysans et la beauté du monde » poursuivent-ils.

A Blanzy comme ailleurs, les membres du mouvement espèrent être assez nombreux pour « harceler démocratiquement les autorités jusqu’à nos conseillers municipaux et obtenir le retrait du marché ces fongicides épandus en masse en France ».

Plus de 960 000 signatures appellent pour l’interdiction des pesticides de synthèse.

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

J.B.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *