Nous ne sommes pas à Vienne (Autriche) pour le concert du Nouvel An mais en l’église de Blanzy ce samedi 11 janvier 2011 pour le non moins très apprécié également, concert du Nouvel An de l’Harmonie municipale.
Pas de robe de soirée également et cocktail au champagne mais un public attentif et nombreux qui a pu néanmoins déguster à l’entracte un excellent vin chaud. A chacun son style.
Le style de l’harmonie municipale et de son chef, Olivier Boreau, est de proposer de la musique accessible à tous en interprétant, non pas des standards mais des pièces musicales qui « parlent » à l’auditoire comme la musique d’un jeu mondialement connu, le thème de Tetris avant de plonger justement sur la piste de danse avec non pas Johann mais Eduard Strauss.
De la musique plus légère aussi et parfaitement dans les « cordes » _ il n’y a pas de corde dans un orchestre d’harmonie _ des musiciens blanzynois quand ils attaquent « Rien à déclarer », cette musique de film avec Dany Boon.
Avec Wagner, c’est plus sérieux et Tannhauser un monument de l’opéra. C’est fort, complexe mais tellement explosif à jouer sous les voûtes de l’église qu’elles en tremblent encore.
Une hauteur de plafond parfaite pour laisser filer les notes de Peter Pan. Comment voulez-vous grandir et ne pas rester jeunes ? Les enfants, même petits, sont tout ouïe et tout autant passionnés par le Faust de Charles Gounod.
Très beau concert du Nouvel An qui a ouvert en première partie avec l’ensemble de saxophones de l’école municipale de musique de Blanzy. Une soirée qui avait tout pour plaire et elle a plu. Quand l’harmonie municipale hausse le ton, la musique chante en toute harmonie.
Jean Bernard