Blanzy en mars en famille – « J’ai deux amours », les Verreries et The Swing Gamblers

Un voyage envoûtant à travers l’univers de Joséphine Baker avec l’orchestre des Verreries pour la face A et The Swing Gamblers, la face B.

Dans le cadre de Blanzy en mars en famille, la dernière soirée du festival avant le concert de clôture de Swungy Cookie, ce dimanche à 17h au restaurant Le Plessis (gratuit), l’orchestre des Verreries a offert au public un moment magique et émouvant en rendant hommage à l’une des figures les plus emblématiques du XXe siècle : Joséphine Baker. Sous la direction inspirée de François Bordiau, l’orchestre a revisité l’univers fascinant de cette artiste inoubliable, célébrant son talent exceptionnel de chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante.

Née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, aux États-Unis, Joséphine Baker est devenue une véritable icône de la scène parisienne dans les années folles, une époque marquée par la créativité, l’extravagance et l’essor du music-hall. Sa carrière flamboyante l’a propulsée au rang de star internationale, mais c’est en France, où elle s’est installée, qu’elle a trouvé son véritable éclat. Véritable révolutionnaire de la scène, elle a su briser les barrières de son époque, incarnant la liberté, la sensualité et la résistance dans ses performances.

Lors de ce concert, l’Orchestre des Verreries a su capturer l’esprit de l’époque tout en rendant hommage à la carrière multiforme de Joséphine Baker. Le public, transporté par les airs joyeux et entraînants de l’orchestre, a fait un véritable voyage dans le temps, passant des chansons sensuelles aux airs de résistance qui ont marqué l’engagement de l’artiste pendant la Seconde Guerre mondiale.

Un concert qui a plongé le public dans l’atmosphère des années 1920, avec des titres emblématiques tels que « J’ai deux amours », « Besame mucho » ou encore « La Petite Tonkinoise », des classiques du répertoire de Baker.

En définitive, ce concert fut bien plus qu’un simple hommage : il fut une célébration de la vie d’une femme hors du commun, qui, par son art, sa liberté et son engagement, continue d’inspirer et d’émerveiller les générations. L’Orchestre des Verreries a parfaitement réussi à faire rêver le public, tout en offrant une immersion poignante dans l’univers de Joséphine Baker avant de céder la place à The Swing Gamblers et la voix de Lou Rivaille qui a rappelé la caresse d’une douce brise d’été au printemps.

C’est la magie de la musique, elle inspire et permet une forme d’évasion. Elle peut nous transporter dans d’autres mondes, d’autres époques ou cultures d’un simple claquement de doigts.

C’était à Blanzy en mars et en famille et nulle part ailleurs.

J.B.

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