Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce son premier discours depuis Londres. Il lance un appel pour continuer le combat contre l’Allemagne, alors que la veille, Pétain, le nouveau chef du gouvernement Français, annonce qu’il faut justement le cesser et demander à l’ennemi de signer un armistice.
Ce 18 juin, allait décider du destin de la France, « plaçant un homme au-dessus de la médiocrité d’une république qui aspirait à devenir celle des lâches », ne manque pas de préciser madame le maire de Montceau-les-Mines au foyer des Peupliers où, après les dépôts de gerbes, la fraîcheur permettait d’avoir les idées claires. Bien se souvenir que « dans l’honneur, les résistants ont été victorieux », qu’à l’inverse, « dans le déshonneur, les suppôts de Pétain ont été pitoyables » souligne Marie-Claude Jarrot.
En 1940, il y a eu les lâches et ceux qui ont cru en de Gaulle, cet homme de caractère avec sa vision et son appel historique. Parce qu’il a fallu de l’audace quand la solution ne semble pas certaine, « redire l’importance du refus de la résignation devant l’adversité » et faire preuve de loyauté devant ceux qui vous ont fait confiance, apprendre à rester droit quand tout le reste semble chanceler autour de soi.
Le général de Gaulle a montré cette droiture qui force le respect. « N’est pas de gaulle qui veut » rappelle madame le maire.
Le général de Gaulle reste une référence incontestable dans la mémoire collective de tout le peuple français. Se souvenir de cet homme exceptionnel est un devoir. Se rappeler de son analyse de la situation mondiale aussi, notamment de sa méfiance envers la volonté de domination américaine qui n’a cessé de s’amplifier depuis. Son grand projet d’une Europe unie et élargie jusqu’à l’Oural n’est plus d’actualité. Ses successeurs ont épousé la vision américaine sans retenue. Où sont passées la conscience et la fidélité ?