Vraie fausse médecin – Samantha Avril, retour à la case prison

Une vraie plaque pour une fausse médecin avant que la lumière soit faite sur ce gros mensonge. 

Son avocat, maître Alain Guignard, a été scandalisé et l’est toujours quand il appris le 22 octobre dernier que sa cliente, Samantha Avril, avait été incarcérée de nouveau à la prison des femmes à Dijon. Une prison qu’elle avait quitté en janvier dernier et placé sous contrôle judiciaire.

Samantha Avril a défrayé la chronique le 20 septembre 2020 quand la maison de santé Filiéris à Montceau-les-Mines l’a suspendue de ses fonctions, elle avait été embauchée en mai de la même année en tant que médecin. Sauf que son diplôme était faux. Filiéris déposait plainte, s’ouvrait alors une instruction judiciaire et, après enquête, conduisait la vraie fausse médecin en prison.

Dernièrement, d’après une information parue dans le JSL, Samantha Avril a violé son contrôle judiciaire et aurait donc tenté, sur internet, de postuler à un poste de médecin. Le juge des libertés a donc décidé de la renvoyer en prison.

« Ma cliente est une malade psychiatrique. Je suis scandalisé de l’application aussi aveugle de la loi pénale. Elle a connu un moment d’angoisse, elle entend des voix. Elle n’est pas consciente de ses actes. Il n’y avait aucun risque qu’on l’embauche, c’est impensable », explique son avocat.

Samantha Avril, après une expertise est donc suivie par un psychiatre, elle prend des médicaments.

« Je vais demander une nouvelle expertise psychiatrique. Samantha Avril n’a pas sa place en prison » dénonce maître Alain Guignard.

Jean Bernard

 

12 commentaires :

  1. Et ceux qui sont morts ? Ils avaient leur place au cimetière ?

    • Non mom papa avait pas sa place la bas parconte elle est bien la ou elle est j espère qu elle restera un grand moment il faut arrêter de dire qu elle.est malade moi aussi j entends des voix que la justice la punise comme il se doit comme une vraie coupable car nous sommes toujours dans une grande tristesse et beaucoup de dépression on ne.peut pas oublier ce drame

    • C est vrai mon mari est une des 2 victimes au jour d hui nous sommes une famille complètement effondrée je pense qu elle est plus coquine que malade et moi j aimerai qu elle reste en prison et qu elle en bave autant que moi

  2. Combien de personnes se retrouvent derrière les barreaux alors qu’ils n’ont pas ôté la vie à autrui !!
    Pourquoi cette irresponsable n’y séjournerait-elle pas ?
    Et alors quand bien même un avocat prétendrait qu’elle n’a pas sa place en maison d’arrêt, sa place serait alors si comme il le suppose c’est une grande malade… en milieu psychiatrique sans possibilité de sortir pour « nuire », avec soins adaptés à son état !! Compliqué alors que nos soignants, médecins pour un trop grand nombre sont devenus si rares et sont aujourd’hui bien malmenés !
    Et dans tout çà celles et ou ceux qui ont contribué à son embauche ? E U X … seraient-ils « à l’abri » de tout… ? Même si cela était dans une période non propice à une embauche « normale » … Alibi… Trop facile.

  3. Bien triste affaire…….mais j ai bien peur que les personnes en l occurencel ordre des médecin, ayant une part importante dans ce dossier passé entre les mailles du filet….et tout semble fait pour que cette femme endosse le maximum de responsabilité (et elle doit être condamne)Car si l ordre des médecins avaient fait leur travail ,cette dame n aurait jamais du etre à la tête d un cabinet de médecin….

  4. Je tiens qu en aucun cas que je ne dédouane pas l attitude de « PSEUDO MEDECIN »…Qu ‘elle doit répondre de ces actes ….que les familles impactées puissent faire leur deuil ou puissent bénéficier des meilleures attentions pour régler leur démarches.. Bon courage..

  5. L ordre des médecins de Saône et Loire porte une énorme responsabilité et aurait dû être dissout. Quand à cette femme elle reste dangereuse et sa place est en prison.

  6. « Il n’y avait aucun risque qu’on l’embauche ! » oui oui on a vu ça !! Lol ! À priori et paradoxalement l’ordre des médecins n’est pas compétent pour identifier des troubles… ça fait peur ! Si sa place n’est pas en prison, elle est enfermée dans un institut avec les mêmes règles qu’une prison.

  7. Préambule :
    Si je me permets d’exprimer mon point de vue, c’est que j’ai été moi-même douloureusement confronté il y a une dizaine d’années à ce genre de drame (sans mort d’homme toutefois mais avec à la fois des violences physiques et morales).
    Un juge qui déclare l’agresseur « irresponsable pénalement »,
    je reconnais que c’est dur à avaler sous le coup de l’émotion.
    Quand j’ai lu le compte-rendu du jugement, j’avoue que cela m’a mis en colère. Cependant, dans les minutes qui ont suivi, j’ai évacué l’émotion pour faire place à la raison.
    L’agresseur en question avait été soumis à l’examen d’experts et c’est au vu de leurs conclusions que le juge a pris sa décision.
    Qui suis-je pour les contester ? Je ne suis ni psychiatre ni neurologue.

    Même si je comprends les commentaires précédents, ils me désolent tant pour les victimes que pour ceux qui les postent.
    Le deuil ne peut se faire que dans la paix et la sérénité.
    Manifestement cette femme n’a pas toute sa raison. Sinon comment expliquer qu’elle puisse s’exposer à un retour en prison ?
    J’approuve donc Maître Guignard, son avocat, quand il affirme que sa cliente relève du domaine psychiatrique.

    Je vous invite toutes et tous à vous interroger sur la perception que nous avons dans notre société qui se veut moderne, sur les maladies mentales (déprime, dépression, burn-out etc.). Croyez moi, il ne s’agit sans l’aide de spécialistes, ni de se secouer, ni de se raisonner. C’est impossible. Pas plus qu’il n’est possible de se guérir seul d’un problème cardiaque.
    Nous sommes tous à la merci d’une telle maladie. Hier c’était cette femme que vous accablez, demain, ce sera peut-être vous ou moi.

    Un petit rappel historique. Même dans la France moyenâgeuse , ceux qu’on traitait de fous bénéficiaient d’un traitement de faveur. A crime égal, même sentence certes. Mais si la peine capitale était prononcée, le fou évitait souvent la torture préalable (bastonnade, rouet).
    Sommes nous pire que nos aïeux nés il y a plus d’un millénaire ?

    Une pensée émue pour ceux et celles qui n’y sont pour rien et pourtant sont en souffrance.
    C’est à dire : Les familles des victimes de Samantha Avril mais aussi les proches de Samantha qui peut-être culpabilisent à tort.

  8. Si je me permets cette réponse JBL71, c’est que je me sens « visée ». Vous comprenez les commentaires mais en êtes désolé tant pour les victimes que pour celles et/ou ceux qui les postent. Nous n’avons pas tous cette facilité d’expression, d’écriture que vous avez. Nombreux sont les commentaires « maladroits » quelques fois tellement mal exprimés, rédigés, qu’ils peuvent être désolants, mais… Pas là.
    Il semble donc que dans le peu de commentaires de cet article, que vous évoquez figurent ceux de deux proches de victimes (Fanou et Gauthier Régine) une fille, une épouse.
    E L L E S ; elles ont vraiment perdu un être cher, cela va au-delà d’une agression. Le départ définitif de ce Papa, de ce conjoint a fait suite selon ce que nous avons pu lire dans la presse à des problèmes de santé mal gérés par une personne censée bien les prendre en charge et les soigner, mais qui n’avait semble t-il pas le droit d’exercer une profession « médicale » et qui, apparemment récidivait dans ses pratiques illégales.

    Nous ne sommes ni psychiatre, ni neurologue, encore moins juge, avocat, expert…. Il nous est donc bien difficile de nous mettre à la place d’autrui. Il nous est donc bien difficile d’imaginer comment les proches de ces victimes peuvent faire leur deuil, cela n’appartient qu’à elles et le faire dans la paix et la sérénité laisse la place quand même à la volonté, la force de « se battre » pour connaître la vérité, que seule sans doute la justice pourra leur apporter.

    Comment expliquer que « cette femme » puisse s’exposer à un retour derrière les barreaux. Mais combien de personnes se retrouvent ainsi rattrapés par la justice parce que récidivistes, parce qu’ils n’ont « rien compris ». Combien ont toute leur tête pourtant. N’y aurait-il pas là un problème qui pourrait bien dépasser les simples lecteurs que nous sommes. Milieu psy, milieu carcéral, la santé, la justice, y a-t-il suffisamment de moyens humains et financiers, des structures adaptées à notre société actuelle, à notre époque ? Comment soigner des êtres humains dignes de ce nom quand il n’y a pas de professionnel de santé « bien formé » et en nombre, pour prendre le mal à la racine afin d’éviter des dérapages, des situations irréversibles ? VASTE DEBAT où le simple citoyen que nous sommes, n’a pas vraiment son mot à dire.

    Maître Guignard « AFFIRME que », mais il n’est pas psychiatre, psychologue, il est avocat.

    Merci JBL71 pour l’invitation à nous interroger sur la perception que nous avons dans notre société qui se veut moderne, sur les maladies mentales (déprime, dépression, burn-out etc.). Bien sûr que des spécialistes peuvent être nécessaires pour « aider ». Bien sûr que secouer et raisonner des personnes fragilisées par des traumatismes « psy » plus ou moins importants n’est pas la meilleure solution. Mais « impossible n’est pas français ». Mais ces spécialistes ? Où sont-ils ? Sont-ils assez nombreux, et bien formés ? En milieu psy, dans les CMP entre autres, il y a des infirmiers/infirmières qui prennent en charge des patients sans avoir de diplôme « psy ». A une certaine époque pas si lointaine, étaient formés des infirmiers/ infirmières « psy » … Etudes et Diplôme… la filière spécifique pour la psychiatrie… SUPPRIMÉS. Et « s’offrir » un psychologue n’a jamais vraiment été à la portée de tout le monde puisque jusqu’à aujourd’hui les visites chez un psychiatre étaient prises en charge et « remboursées » mais pas les visites chez un psychologue (hormis en CMP ou structures de ce genre, apparemment).

    Quant au fait que l’on ne peut guérir seul de problèmes cardiaques, tout dépend le problème !! Evident que lorsque cela nécessite les mains expertes d’un chirurgien pour une opération à cœur ouvert cela va de soi. Comparons ce qui est comparable !

    Pourquoi serions nous pire que nos aïeux d’il y a plus d’un millénaire ? Ne serions nous pas tout simplement des êtres humains incapables pour certains de se remettre en question pour ne pas devenir ces aïeux là, incapables pour bon nombre d’entre nous d’empêcher de tels agissements semblables à ceux de ces aïeux là avec des méthodes moins « barbares »…. Plus sournoises et silencieuses de nos jours ?

    Bien sûr qu’il faut avoir une pensée pour les familles des victimes. Il leur faut beaucoup de courage.
    Bien sur qu’il faut avoir une pensée pour l’entourage de cette personne « fragile » qui sauf erreur de ma part doit avoir un enfant. Souhaitons à cet enfant de grandir bien entouré d’adultes qui l’aideront à gravir son chemin de vie semé d’embûches… Au mieux.

    • Ma chère Elyse,
      Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour votre réponse circonstanciée à laquelle j’adhère parce qu’elle dit tout (oui tout) ce que j’aurais souhaité écrire dans une seconde partie de mon post. J’ai jugé que ce serait trop long.
      D’ailleurs, imaginez nos 2 commentaires mis bout à bout et vous comprendrez, je pense, ma décision.

      Juste quelques petites remarques :
      1) En ce qui concerne les problèmes cardiaques, vous l’aviez compris d’ailleurs, effectivement je parlais des chirurgiens.
      2) Je ne vois pas en quoi, quel qu’il soit, aurait pu se sentir visé (visé par quoi d’ailleurs ?) et encore moins ce que vient faire là ma prétendue  » facilité d’expression, d’écriture ».
      Je n’ai jamais émis aucun jugement sur la forme d’un commentaire. Je connais des gens totalement illettrés, extrêmement intelligents et capables de tenir la dragée haute oralement à n’importe quel diplômé.
      3) Quand j’ai dit que j’étais « désolé », je m’attachais strictement au fond des commentaires qui reflétaient une grande souffrance parfois accompagnée d’une colère parfaitement compréhensible. Il se trouve que le fait de voir des gens souffrir m’a toujours « désolé ». Vous aussi, j’en suis certain.
      4) A vous lire, on pourrait croire que vous me reprochez, en quelque sorte, de n’avoir pas, personnellement, vécu le décès d’un proche seule condition suffisante, selon vous, pour exprimer son point de vue.
      Je suis convaincu que ce n’était pas votre intention.
      Je tiens quand même à vous préciser qu’à la veille de mes 70 « piges », j’ai eu, comme tout un chacun, droit à mon lot d’épreuves à traverser.
      J’ai vécu, moi aussi, la perte injuste d’un être cher et très très proche de ma famille. Si je n’ai pas évoqué ce triste épisode de ma vie, c’est juste parce qu’il n’a jamais eu aucun aspect juridique et donc sans lien direct avec le sujet.
      Par contre, il relevait effectivement d’un manque cruel de moyens dans les services publics ce que vous dénoncez fort bien.

      Une mention spéciale pour votre ADMIRABLE CONCLUSION que je fais mienne car elle est empreinte d’humanité, d’empathie et, disons, le d’amour !

      Cordialement,

      JBL

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