Visite du préfet de région – La zone d’activités Coriolis, une zone premium

Sur Coriolis, 720 000 € HT sont consacrés par la CUCM aux travaux de voirie, réseaux humides, alimentation en eau potable et éclairage public pour permettre les arrivées de Jimmy et MCGP, notamment.

 

Il est à la fois préfet de Côte d’Or et préfet de la région Bourgogne – Franche-Comté depuis le 17 octobre 2022. Franck Robine est un homme à l’écoute de son territoire, « de répondre à ses besoins » avance-t-il au cours de sa visite sur le territoire de la communauté urbaine Creusot Montceau, en compagnie de Jean-Baptiste Constant, sous-préfet d’Autun, Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire, David Marti, président de la CUCM et Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines.

Si bien des dossiers ont été évoqués en aparté, Franck Robine s’est déplacé sur trois sites aux caractère différents mais qui démontrent combien sur le territoire, ça bouge en termes d’implantations d’entreprises et d’emplois.

Coriolis et Lucy sont deux sites avec des enjeux différents dont on parle le plus.

Coriolis, c’est le nouveau poumon économique de la CUCM, une zone d’activités aménagée en 1981 avec la création de la gare TGV qui a vu en 2026, l’arrivée de la plateforme Lidl (700 personnes travaillent sur Coriolis). Son développement et son aménagement se poursuivent avec une nouvelle tranche de travaux qui vont servir à implanter Jimmy et ses micro-réacteurs nucléaires avec dès 2026 et, à terme, 300 emplois à la clé. Jimmy a reçu un subvention record de 32 M € dans le cadre du plan France 2030.

C’est aussi l’arrivée du joailler MCGP avec 350 emplois directs dans des métiers de polissage, sertissage, usinage, maintenance ou encore la logistique. Le groupe disposera prochainement d’un centre de qualification et de formation au Creusot pour préparer les recrutés aux métiers de la joaillerie.

A ce rythme, les 40 hectares de Coriolis vont s’avérer à l’étroit sans compter qu’avec « la nouvelle réglementation environnementale, » nous devons trouver des zones humides de compensation » souligne David Marti à l’adresse des préfets quand bien même les uns et les autres y travaillent. Ce n’est pas simple.

Coriolis aurait pu aussi être labellisé site « clé en main », un voeu du président de la CUCM comme l’a été celui de Lucy. Deux l’ont été en Saône-et-Loire, l’un à Chalon-sur-Saône et donc Lucy à Montceau-les-Mines, l’ancienne centrale thermique. Mais ils respectaient au moins un critère, celui d’être une friche que n’est pas Coriolis. Sur 55 sites en France labellisés, « la Saône-et-Loire représente 5% » note avec satisfaction Yves Séguy. « Ce n’est que la première vague, Coriolis  n’est pas pour autant écarté » rassure Franck Robine.

Un site clé en main, c’est l’assurance pour une entreprise d’éviter toutes les contraintes administratives, elles ont toutes été purgées. Des tracas en moins, de la vitalité en plus et tout va plus vite pour une implantation. Et à choisir, une société ira sur un site clé en main plutôt qu’un autre. Heureusement la CUCM a plus d’un atout dans son jeu.

 

J.B.

 

Nous reviendrons sur les projets de Lucy et la friche Loison. En attendant, voici d’autres projets sur la CUCM qui ont attiré l’attention du préfet de région. Des projets dont sous-préfet et préfet le tiennent informé.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *