Sur sept, ils sont six mercredi à 10h devant le centre de secours de Montceau-les-Mines. Une heure respectable. Six garçons demandeurs d’emploi pour qui Agire a organisé une rencontre professionnelle intitulée « Vis ma vie de… »
Enfiler la tenue sapeur-pompier sans être formé ne permettait pas de se mettre dans la peau du soldat du feu mais grâce à l’adjudant-chef Vincent France, les six jeunes ont pu assouvir leur curiosité car le métier de pompier fascine et il est passionnant.
Le centre de secours leur a ouvert les portes, toutes les portes et les jeunes ont ouvert grand les yeux. « C’est ouvrir le champ des possibles » rappelle Cécilia Alves, chargée des relations entreprises à Agire.
Evidemment, à écouter l’adjudant-chef, l’organisation d’une caserne de pompiers est quand même un peu martiale. On arrive à l’heure et tout est réglé comme du papier à musique en dehors des interventions qui, elles, ne préviennent pas.
Chaque matin, tout démarre à 7h et à 7h15, c’est le rassemblement, « des onze personnes à la garde, plus le chef de groupe » précise Vincent France.
Au fil de la visite, il explique la vie dans la caserne. « On passe beaucoup de temps ici, les professionnels et les volontaires qui viennent en renfort. D’ailleurs, ils ont les mêmes formations, ils sont tout autant capables d’aller au feu ou sur un accident de la route. On peut nous appeler pour un malaise cardiaque, repartir pour une fuite de gaz, l’assèchement d’un local. Les sapeurs-pompiers ont également leur spécialité, certains sont plongeurs, d’autres dans le risque chimique ou conduire le bras élévateur. Le métier de sapeur-pompier, c’est cent métiers ».
En dehors des interventions, la formation est le point d’orgue comme l’activité physique. Chaque jour aussi, tous les véhicules sont vérifier, que rien ne manque, qu’ils démarrent au quart de tour. L’après-midi est davantage consacré à l’entretien de la caserne, « c’est notre deuxième maison » note l’adjudant-chef. « C’est penser au papier toilette » dit-il.
Toute la journée, ls sapeurs-pompiers sont équipés d’un bip alors que les volontaires sont d’astreintes une semaine et mobilisables rapidement. « Un pompier professionnel travaille 24 heures et est de repos 24 heures » ajoute-t-il.
Les jeunes demandeurs d’emploi découvrent aussi qu’un appel au 18, tombe au centre des traitements d’alertes à Mâcon qui régule les secours selon le lieu de l’intervention.
Ils apprennent également que la Saône-et-Loire compte 350 sapeurs-pompiers professionnels, 1685 volontaires et 532 jeunes sapeurs-pompiers.
De retour à Agire Montceau dans l’après-midi, les six jeunes ont rencontré le responsable de CANTIER Sécurité à Torcy et se sont exercés à manipuler des extincteurs afin de découvrir les facettes du métier d’agent de sécurité.
Des vocations sont-elles nées ?
J.B.
Ma tante qui est prof maternelle veut organiser une visite chez les sapeurs pompiers. Mon fils est véritablement passionné par ce métier. C’est ainsi qu’il a beaucoup aimé le récit d’un jour typique de se métier.
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