Vent de sottise – Avec un avocat dans la Cour des grands

Dans le cadre d’une initiative lancée par la Fédération « Vent de Sottise »,  Maître Denis de la Burgade a été invité par le lycée Léon Blum par l’intermédiaire du professeur Christophe Dumont,  à venir présenter ses fonctions d’avocat au Conseil d’État et à la Cour de Cassation. Prévu au départ avec un auditoire de 40 élèves, ce sont finalement 80 étudiants, la plupart des classes terminales qui se sont finalement présentés, accompagnés de leurs professeurs, dans cette magnifique salle de conférence.
De jeunes étudiants d’autant plus intéressés par ce sujet juridique que ce thème fait partie actuellement de leurs programmes. Et puis nouveauté de ces dernières années, un certain nombre d’entre eux étaient encore plus motivés car ils préparent déjà la classe prépa de « Science Po ».
Exposé d’une heure de cet avocat terminé par de sérieux et pertinents échanges au travers un classique question/réponse.
Le soir, à Saint-Vallier, au Centre René Rousseau, ce fut le « gros morceau » avec la conférence animée par Maître Denis de la Burgade ayant évidemment pour thème la Cour de Cassation pourquoi faire ?
Une cinquantaine de personnes étaient présentes, des élus et de nombreux présidents d’associations.
Après une courte introduction présentée par Joël Jouve, président de cette fédération « Vent de Sottise », parole fût donnée à l’avocat.
En 1h30, il a éclairé tout l’auditoire sur les différences institutionnelles entre le Conseil d’État et la Cour de Cassation. Il a surtout au travers de multiples anecdotes, détaillé précisément le rôle du Conseil d’État notamment comme conseiller du Gouvernement et de juge suprême  en matière administrative et de régulateur entre pouvoirs publics et la protections de droits fondamentaux des citoyens. Sur la Cour de Cassation, toujours au travers d’anecdotes, il a balayé les idées reçues comme quoi cette Cour ne revient pas sur un jugement déjà établi par les premières chambres mais qu’elle ne juge qu’en droit, soit si tout a été fait conforme à la loi précédemment.
Après son exposé, là aussi, nous eûmes droit au classique questions/réponses, mais à la différence de l’après midi avec les étudiants, ce moment était fort attendu par les présidents d’associations dont certains viennent justement de saisir le Conseil D’État et attendaient de cet éminent avocat des éclaircissements sur la manière dont allait être traité leur dossier.

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